vendredi 28 novembre 2008

Tierra del fuego: here we are...

Et oui, nous voilà (déjà) en Terre de feu. Pour y arriver, nous avons du franchir la frontière Argentine-Chili et traverser le détroit de Magellan sur une barge (escortée par des dauphins de Commerson). Ushuaia est a moins de 300km
Nous sommes passés par le parc Monte Leon rempli de pingouins, lions de mer, guanaco, mouettes et cormorans. Nous avons failli nous noyer à cause d'un problème de marée et d'horaire (on a l'impression qu'ils changent d'heure tout le temps ici...). Finalement tout c'est bien terminé (surprenant non??) avec un bain uniquement jusqu'aux cuisses (ici la mer remonte à la vitesse d'un cheval au galop.. et pas un cheval de trait...). Après ces émotions, j'ai réussi à pêcher un poisson (robalo - Elginops maclovinus) ce qui nous a permis de refaire nos réserves en vitamine B (ou D ?) - pas mal hein...
Nous avons aussi eu nos premiers problèmes techniques. Heureusement nous sommes passés au garage Ford et il a juste fallu changer le filtre à air, fortement encrassé par nos 100aines de km de piste (oui je sais... il faut le nettoyer régulièrement si on fait de la piste - mais bon maintenant je sais où il est...). On s'est décidé à amener Tim à l'hôpital pour sa cheville car ça devenait moche (bleu-vert et infecté). Ça a été rapide et efficace et grâce aux antibiotiques prescrits, ça va beaucoup mieux maintenant.
Nous nous sommes aussi enlisés en rentrant dans un camping. Heureusement quelques pelletées de sable et nous étions sortis de ce terrain miné...
Donc voila pas mal d'aventures et c'est cela qui fait les souvenirs. En plus la gentillesse des Argentins nous fait sentir complètement relax car il y a toujours quelqu'un pour nous aider et personne pour essayer de nous arnaquer...
La température a nettement chuté et nous avons ressorti nos pulls. Nous sentons qu´Ushuaia risque d'être très touristique mais la route pour y aller ne l'est pas du tout...

Corentin

lundi 24 novembre 2008

Et ca continue encore et encore...

Depuis la Peninsule de Valdes, notre programme a été très chargé dans la région galloise. D'abord Rawson où nous avons pu aller voir en bateau les très beaux "Toninas" ou dauphins de Commerson, sortes de mini-orques noirs et blancs (un peu promène couillons mais on assume...). Ensuite Trelew et son musée paléonthologique (très beaux dinosaures du coin). Ensuite Gaiman, autre petite ville créée par des immigrants gallois, où nous avons été prendre un thé dans une "casa de te" traditionelle (kitch comme en Angleterre). Nous avons aussi acheté à un agriculteur des cerises et fraises délicieuses.... Nous avons été nous promener dans un parc paléonthologique assez surprenant car désertique à 1 km des prairies et vergers très verts. Au retour Tim s'est pris le pied dans la roue du vélo de Dorothée.... Il s'en sort avec une très grosses égratignure et une cheville un peu gonflée depuis quelques jours. Ça ne l'empêche pas de galoper apparemment. Nous sommes surtout très contents que ça n'ait pas été pire....
Après cette parenthèse continentale (~100km de la mer), nous avons été à Punta Tumbo ou le paradis des pingouins. Nous avons eu la chance de visiter cette réserve seuls... On passe entre les pingouins qui couvent leurs oeufs, ou s'occupent de leurs petits, rentrent de la pêchent ou se la coule douce avec leurs potes. Il y a là ~200,000 pingouins, plus que d'Argentins dans le coin...
Après cette visite, nous avons passé la nuit au bord d'une plage déserte et au matin des éléphants de mer étaient arrivés. Nous avons fait une approche tout en subtilité (à fond et tout droit...) pour les voir de plus près. Les mâles font souvent plus de 6 tonnes!!!...Super.

Après, Puerto Deseado où le vent (tiède) s'est levé (+/- 80-100km...). Question météo on a de la chance car il fait trop beau pour la saison depuis 1 semaine, donc on a pu laisser tomber les bonnets qu'on avait commencé à sortir... Re-shorts et débardeurs mais pour combien de temps? Après une nuit dans le camping municipal désert, on a fait une bonne petite piste au milieu de nul part en espérant faire une boucle.... Et ben non, on s'est retrouvé coincé à cause de la barrière cadenassée d'une estancia qui nous barrait la route, et on a pu tout se retaper dans l'autre sens. Une petite réserve naturelle en bord de mer nous a permis de voir nos premiers flamants roses sauvages... (Grrrrrr....).
On n'a malheureusement pas de photos du bouledogue qui failli bouffer Corentin et Timothé à vélo...

Nous sommes en route pour le "bosque petrificado" à 250 km. 80 km/h max à cause du vent.
Encore 50 km de piste prévue en bout de route, comme souvent.... et nous n'avons toujours pas trouvé de moyens pour étanchéiser le camping-car. On va dépoussiérer tout à l'arrivée, ça devient une habitude.
Poussière mise a part, le mode de transport nous convient toujours autant: on mange et dort quand on veut et où on veut avec tout le confort nécessaire.
Tim accuse un peu de fatigue car il s'obstine à ne pas vouloir faire de sieste alors qu'il est probablement celui qui se dépense le plus pour nous suivre et pour jouer. Le soir, il s'écroule dans son assiette... On va veiller à y remédier. Zélie a la pêche et nous aide très volontiers au dépoussiérage quotidien. Les deux sont fans de balades sur les rochers. Ils jouent toujours autant ensembles en s'inventant plein d'histoires à rallonge.

La borne des 2000 km de BA approche mais on en a 3800 au compteur. Ushuahia est a 1300 km ce qui est assez réaliste car on ne va plus tellement s'éloigner de la route d'ici la.

Corentin et Dorothée

lundi 17 novembre 2008

La Peninsule de Valdes... attention les yeux...

La péninsule de Valdès est une réserve naturelle, nous avons donc établi notre campement dans le seul camping sur la péninsule à Puerto Pyramides. Camping sans prétention mais au bord de la mer, dans les dunes avec quelques arbustes pour nous protéger du vent. Nous retrouvons là un couple de français retraités fort sympathiques que nous avions déjà rencontrés au port de Buenos Aires. Dès le lendemain, nous partons faire le tour de la péninsule en suivant les 250km de pistes... Et dès les premiers kilomètres, on comprend pourquoi cet endroit est si mythique... Guanaco en veux-tu en voila... Éléphants de mer et lions de mer qui se dorent la pilule sur la plage à profusion... Emeux et leurs petits qui courent sur les côtés du véhicule... Colonie de pingouins posant pour les photos... A cela il faut rajouter un tatou, un serpent, des lièvres géants (on ne sait toujours pas exactement ce que c´est...)...
Et bien-sûr le clou du spectacle: baleines franches australes avec leur petit...

Bien-sûr après les 250km de pistes, il y avait 1 cm de sable partout dans le camping-car (on a du oublier de fermer quelque chose ou il va falloir trouver une solution rapidement en prévision d´une future piste...) et la serrure du coffre de la bouteille de gaz à casser... mais bon cela valait la peine.

Nous avons pris notre traditionnel dimanche de repos (et oui certaines traditions s´installent... à quand les congés payés...), pour tout nettoyer et réparer. En plus, nous avons été taquiner le goujon puisque nous avons acheté une canne à pêche afin d´augmenter notre autonomie (enfin nous n´en sommes pas encore là...)

Pour les baleines, nous avons pris un bateau spécial avec d´autres touristes et cela était très chouette. On a même acheté le DVD du film qu'ils ont fait à bord, c'est dire (projection obligatoire à notre retour...). (note de Dorothée: je ne pensais pas qu'on les verrait aussi bien, des couples de mamans de la taille du bateau avec leur "petit",de la taille d'une voiture, à 3 mètres du bateau qui restaient assez bien en surface... super)

Pour clôturer ce dimanche en beauté, petit barbecue avec cuisse de mouton... et depuis que j´utilise la technique argentine la viande n´est plus carbonisée. On organise une démo à notre retour ( ou un peu après vu que nous rentrons en février...)
Nous repartons demain vers Puerto Madryn (juste à côté de la péninsule) et après nous continuerons notre descente.

Corentin

vendredi 14 novembre 2008

La vie en camping car...

Vu notre grande expérience du camping car (2 jours avant de partir), nous nous attendions au pire... Eh bien non, pour l'instant, on adore. Le véhicule en lui-même nous semble idéal. Tout est là comme il faut (longue rallonge, boite à outils, pneus larges, rangements là où il faut, coffre de toit,...).
En plus du véhicule, le moyen de locomotion en lui-même nous semble parfaitement adapté. Pas besoin de faire attention aux horaires de bus, literie personnelle, vélo pour faire des balades, cuisine...
Nous sommes actuellement hors-congé donc pas mal de campings sont fermés. Nous avons le choix entre bivouaquer et aller dans les camping ouverts (ou semi-ouverts, personne mais grilles ouvertes)... Nous alternons, et actuellement pas de problèmes d'eau ou d'électricité (principalement pour le frigo et la batterie). Les vidanges des eaux grises (douches, vaisselles) et des eaux noires (toilettes) se passent sans problème mais sans réel plaisir... (On pourrait s'en douter....)

Corentin

Patagonie, nous voici...

Encore presque 1000km rajoutes aux 1ers et nous voila (déjà?) en Patagonie... Nous nous sommes arrêtés près de Bahia bianca pour aller voir une loberia (groupe résident de loups de mer). Super entrée en matière, un promontoire juché sur la falaise nous permettait de voir en contre-bas les plages remplies de loups de mer. Tout cela sous le soleil et avec une mer cristalline. Dès le lendemain, nous avons été voir la plus grande colonie de loros (sorte de perroquets qui vivent dans les falaises)...
Donc au niveau nature tout cela s'annonce très très bien...

Nous commençons à avoir notre petit rythme, environ 300km par jour, puis excursion et/ou balade a vélo. Les journées sont longues donc nous veillons assez tard. Le vent se fait plus frais mais le ciel est bleu et le soleil brille.

Nous avons atteint le 40eme parallèle et allons continuer notre descente. Demain la péninsule de Valdès, ses éléphants de mer et ses baleines... Puis d'ici 2 a 3 semaines Ushuaia...

Corentin

Les premiers 1000 kilometres...

Nous sommes donc partis de Campana tout en se promettant d´y retourner à la fin de notre boucle, direction la côte argentine. Nous retraversons Buenos Aires et notamment son avenue principale, la 9 de Julio... Après quelques 100aines de km, premier contrôle de la police. Je pense que notre expérience centre américaine nous sert.,
L´agent de police: "Problemo con la luz..."
Nous: " No, no, no problemo... yo no hablo muy bien español..."
Après présentation des enfants et refourgages de tous nos papiers possibles et imaginables, il va voir son copain en lui disant que l´on ne comprend rien à rien... son copain prend le relais et nous laisse partir... On touche du bois pour la suite...

Nous nous arrêtons à St Clemente del Tuyu afin de visiter le plus grand parc d´attraction marin Sud Américain (nous dormons sur le parking)... Et ben pas terrible. Soit disant écologique et didactique mais avec un grand show de scooters des mers et aucune explication sur comment éviter la disparition des animaux marins!!!!

Le lendemain, on va dans un chouette camping au bord de la plage à Mar de las Pampas (Villa Geisel). On en profite pour tracer notre route future et faire les derniers rangements. Tout cela sans oublier une balade a vélo, une baignade dans l´océan et une petite lessive à la main...un vrai dimanche.
Nous écoutons de temps en temps un CD avec des chansons en Néerlandais (pour garder les enfants dans l´ambiance) et nous comprenons pourquoi tant de "kaas" ont une caravane...

Vivement les 1000 prochains km... (bien qu´il va sans doute falloir sortir les pulls)

Corentin

jeudi 6 novembre 2008

En route vers Campana

Nous avons traversé Buenos Aires pour récupérer nos bagages dans notre hôtel de Palermo. Ensuite nous sommes partis direction Campana (1h de route) où habite la cousine de la maman de Dorothée: Astrid
Nous mettons notre camping-car dans le jardin, eau, électricité. Il y a même une petite piscine pour se baigner.
Super accueil! Nous faisons connaissance avec la famille d'Astrid: enfants et petits enfants (10 mois et 9 et 11 ans) et nous mangeons notre premier asado (barbecue)argentin: DÉLICIEUX. Il faut vraiment qu'on s'inspire de la technique d'ici pour les nôtres....Les discussions se passent en Français, Espagnol et avec les mains. Ils nous donnent pas mal de conseils sur notre itinéraire.
Mille merci pour cet accueil.
Allez hop au lit dans le camping car (qu'on n'a encore vraiment rangé!): on a tous très bien dormi. Petit déj dans le jardin. Parfait. Rangement en cours....
Dorothée

Enfin il est là!!!

Après un coup de fil mardi soir, nous apprenons que le bateau qui doit partir afin de libérer une place pour "notre bateau" est à couple avec un remorqueur... Bien que cela soit plutôt un bon signe, nous nous endormons sans vraiment y croire.
Mercredi matin, petit coup de fil à nos copains du port (2 à 3 coups de fil en mauvais espagnol par jour cela crée des liens...). Ils nous apprennent que notre bateau est à quai. Youpi!!!. Nous partons fissa pour Retiro (quartier de Buenos Aires où se trouve le port)
Et là commence le parcours administratif...
1ere étape: La douane avec nos passeports, les papiers d´embarquement... Nous arrivons à 9h30 et il y a déjà une grande file. Heureusement comme nous sommes avec les enfants nous passons devant tout le monde... 30min de paperasserie mais avec des gens très sympathiques.
2 étape: Le numéro de sortie du véhicule n´est pas encore dans le système. Nous allons donc dans un autre bureau afin de faire accélérer le processus.
3ème étape: Nous revenons au bureau 1 afin de compléter les papiers (nous repassons devant tout le monde). Nous rencontrons là Mr Hernandez, ancien douanier qui aide les étrangers dans le labyrinthe administratif. Il nous dit d'emblée que nous ne pourrons récupérer notre camping car que le lendemain... Et qu´il faut absolument que nous allions à la banque aujourd'hui faire les paiements nécessaires. De quels paiements s´agit-il? Le type de la douane de l´étape 1, nous a dit que nous pourrions prendre notre camping car dans quelques minutes? Nous décidons donc de nous passer des services du Señor Hernandez car nous le trouvons trop catastrophique et paternaliste (je n´aime pas qu'on me mette la main sur l´épaule après 30sec...)
4ème étape: Nous allons à l´entrée du port (où nous voyons le bateau...) encore quelques tampons puis un douanier nous amène à l´intérieur... mais on ne trouve pas notre véhicule. Il nous demande alors si nous avons bien été à la "coordination"... Où ça???
5ème étape: On prend le bus pour aller à la coordination. Ah oui, tout les bureaux sont espacés de 500m à 3km... Ben oui mettre tout dans le même building aurait été trop facile. Entre temps, dans notre errance administrative, nous avions réussi à téléphoner au type qui décharge les véhicules et très sympathiquement il nous dit qu´il va le chercher immédiatement et que dans 10 min il sera sur le quai...
6ème étape: Coordination expédiée en 2 min puisque nous avions parlé avec le gars du débarquement. Tiens re-voilà Mr Hernandez...
7ème: Paiement: Là nous passons devant tout le monde par erreur mais comme il y a les enfants, pas de problème. Nous comprenons alors pourquoi Mr Hernandez nous a dit qu´il fallait aller à la banque, car les paiements en liquide sont limités et que les étrangers doivent alors faire un dépôt sur un compte... Heureusement Zélie et Timothé sont adorables et grâce à eux la limite de paiement en cash est contournée pour nous!!!
8ème étape: retour au port où on me laisse rentrer seul sur le quai à la recherche du type en charge du débarquement. Je le trouve et enfin je vois notre camping car!!! Je m´approche, je m´approche... je l´ouvre et là petit choc. La grille de protection a été forcée, tout les tiroirs ont été vidés,la table est renversée... mais je vois mon vélo...je n'ai pas le temps de regarder mieux, je dois suivre quelqu'un qui m'appelle.
9ème étape: cette étape n'est pas très claire... mais bon finalement (après 4-5 guichets différents), un type me prend en charge. Je vais dans son bureau et il me fait tous les papiers nécessaires.
10ème étape: je retourne vers le camping car et je l´amène près de la sortie. il démarre au quart de tour. On autorise Dorothée a rentrer dans la zone de douane pour faire un "inventaire" du fouillis pour qu'on puisse faire une éventuelle réclamation
Il semble que très peu de choses aient disparu, principalement des lampes et des piles. Les vélos sont tous là... ouf
11ème étape: Derniers tampons et voilà nous franchissons les grilles du port!!!

Les enfants sont tout fous, notamment pour leur vélos...Encore un peu de patience pour eux car il faut qu'on range un minimum pour pouvoir les installer et qu'on attache les vélos à l'arrière.

A nous l`Argentine!!!

Durée totale de l´opération: 4h intenses (sans aucune file quasiment grâce aux enfants
Toutes les personnes étaient très très sympathiques
Nous sommes bien contents d´avoir réussi à le faire seuls (je sais, on est vite content...)
Corentin

Ce qu'on ne vous avait pas raconté, c'est les échos qu'on avait eus des passagers à bord du bateau précédent sur leur passage à Dakar ... C'est le seul port où ils ont eu accès à leur véhicule pour le "protéger". Le bateau a été subitement envahi de gens qui font descendre les voitures(-poubelles) en les tirant ou les poussant avec les seules qui roulent encore... et sans se gêner pour prendre éventuellement ce qui les intéressent ailleurs. Ils nous ont demandé qui convoyait notre véhicule (euh personne...) puis nous ont rassuré en disant que certainement la présence des autres passagers était dissuasive...
Nous ne saurons jamais ce qui s'est passé pour le notre...mais on a eu chaud (un passager héroïque ???)

A ce propos je tiens à "remercier" la compagnie Grimaldi pour sa "ponctualité" et ses conseils "nombreux" et "avisés" concernant le transport et la réception du camping-car.... Jusque là il avait pour seule excuse à nos yeux de ne pas avoir l´habitude de ce genre de transport... mais même pas! Il y a plusieurs camping-car dans chaque bateau tous embarqués à Anvers! C'est sûr pour le retour on se passera e leurs "services" ...
Dorothée

lundi 3 novembre 2008

Et... toujours Buenos Aires....

Bon ben on attend toujours. Vu que l´arrivée pour lundi était sûr à 95%, on imagine que l´information suivant laquelle le bateau arrive demain matin (mardi) doit l´être à 97%...
En nous baladant à Buenos Aires aujourd´hui, nous avons rencontré, sur un parking, 3 couples de français qui venaient d´arriver la veille avec leurs véhicules. Ils étaient sur un autre bateau mais de la même compagnie... leur arrivée était prévue normalement fin août...
Cela rassure de voir que nous ne sommes pas les seuls pigeons... En plus ces gens avaient l´air très sympathiques et nous les recroiserons peut-être plus tard.
Dorothée prend ce retard de manière très cool (moi beaucoup moins...la compagnie est au courant...)

Corentin et Dorothée