jeudi 11 juin 2009

véhicule au garage

Véhicule récupéré extrêmement facilement, et avec tout dedans...ouf.
Le retour vers Bruxelles fut épique, 50km/h avec de la fumée en prime (tiens, c'est nouveau ça!). Tout le monde faisait des signes à Corentin comme si il pouvait ne pas l'avoir remarqué...
On l'a stationné devant chez nous et vaguement vidé car à vrai dire on ne sait trop que faire de ce qu'il y dedans. On s'est (trop) habitué à sa présence car on a mis 2 semaines à se décider à l'amener au garage (après avoir tenté de vider l'excès d'huile pour qu'il y ait moins de fumée). Direction le garage Ford d'Etterbeek où nous sommes attendus. Génial ça ne passe pas en hauteur... Le mec ne prétend pas se lever de son fauteuil même pour jeter un petit coup d'œil pour la fumée (vraiment gênante en ville). Ça nous change carrément des garagistes sud-américains toujours hyper-enthousiastes et prêt à rendre service. Il daigne quand même nous donner le téléphone d'autres garages Ford où le véhicule rentre selon lui. Nous revoilà partis vers Jezus-Eik où le patron qu'on a un peu mis devant le fait accompli s'occupe de nous tout de suite. Diagnostic: turbo à remplacer (déjà réparé auparavant). C'est fait depuis. Encore 2 pneus à remplacer (en cours).
Pendant ce temps on a déclaré notre perte de plaque à la police, à l'assurance et une réimmatriculation est en cours à la DIV. Reste un vitre en plexi à remplacer (pas simple). Après on vend. Si ça traine, on l'utilisera quelques week-end cet été.
Sinon on profite d'être ici, la preuve, on n'a pas encore vraiment organisé les vacances d'été.
Notre prochain voyage sera surement en Asie, question d'alternance...

dimanche 19 avril 2009

Le retour du véhicule

Ouf, ça fait longtemps, on n'a déjà presque tout oublié... (non, pas du tout, mais ça parait bien loin)
Le véhicule lui pendant tout ce temps-là, voyageait toujours, le veinard.
Il est passé par la côte-Est des USA et vient d'arriver à Zeebrugge.
Dans quel état, on ne sait pas, on en est encore au stade de la paperasserie via e-mail.
Quand tout sera réglé, il va falloir qu'on le ramène à Bruxelles à du 50km/h, ce qui risque de poser problèmes sur la E40!
Qu'est-ce qu'on va en faire(à part le réparer), on n'en a aucune idée.

En tout cas, on va retrouver nos vélos (enfin on l'espère) qui nous manquaient beaucoup ici, des jouets, des vêtements, etc. et même un grand escabeau en bois acheté là-bas juste avant d'aller au port (étonnement je ne rappelle pas bien de tout ce qu'on a bien pu entasser dans le coffre prêt à exploser).

Ces retrouvailles vont-elle nous filer un blues miniature ? Si il pleut c'est possible ! Sinon, ça ravivera juste nos souvenirs.

Dorothée

lundi 9 février 2009

The End...

Nous voilà à Buenos Aires pour 2 nuits. On a (re)visité la ville le premier après-midi. On a même fait un truc nouveau pour nous: accepter de se faire dessiner par un "artiste" de la plaza Dorrego. Le résultat est ... surprenant.
Le lendemain, nous avons pris un bateau pour franchir le Rio de la Plata (50km de large) et aller en Uruguay à Colonia de Sacramento, une ville coloniale (classée au patrimoine mondiale de l'Unesco) très paisible comparée à BA. Après la visite de la vieille ville, on est allé à une des plages du coin (du sable fin!) se baigner dans le rio (tout terreux donc marron, mais tout ce qu'il y a de plus propre). C'est un lieu de villégiature très prisé apparemment.
Ce dimanche, on s'est baladé dans les parcs et on s'est régalé de notre dernière glace argentine chez un des glaciers les meilleurs du pays. Mummm.
Bientôt, à nous les crêpes et les gaufres de Bruxelles.
Vol ce dimanche à 22h50. Les enfants piaffent d'impatience et rêvent de bonshommes de neige, d'école (si, si) et de Bretagne avec les copains. Nous on est super content à l'idée de revoir tout le monde mais on repartirait bien juste après!
Merci pour tous les commentaires et mails, ça nous a permis de ne pas vous oublier tout-à-fait (mais non, impossible!), de nous imaginer que vous non plus (?) et d'être au courant de (presque) tout... L'atterrissage n'en sera que plus doux!

Les Cam

PS: Ouf, ça y est, 19h, lundi 9 fév, ON EST CHEZ NOUS après 4,5 mois d'absence.
Il pleut ... et là, on se sent vraiment chez soi!
Merci à (belle-)maman pour l'accueil, à Diana (et Cie) pour la maison restée NICKEL et pour les fleurs, et aussi aux de Patoul pour les super-ballons à l'entrée.

dimanche 8 février 2009

Jour J et les tops

Et voilà, nous sommes le Jour J. Nous prenons l´avion ce soir et arrivons lundi.

Nos top 5 par ordre chronologique:

Bivouacs:
  • playa escondita
  • parque Monte Leon
  • parque Tierra del fuego
  • autour du lac Carrera
  • « gite rural » de Chiloé
Camping:
  • Tolhuin en Terre de feu
  • le camping près de Bariloche
  • Ancud (Chiloé)
Marchés:
  • Valdivia
  • Chillan
Musées/cultures:
  • immigration à Sao Paulo
  • paléonthologique de Trelew
  • Bagne d'Ushuaia
  • Cuevas de las Manos
  • MIM à Santiago
  • Églises un peu partout (mention spéciale pour Chiloé et Cordoba)
Villes:
  • Rio de Janeiro
  • Parati
  • Buenos aires
  • Santiago
  • Cordoba
Plages:
  • Copacabana
  • Isla do mel
  • Santa Catarina
  • Villa Gessel
  • Isla damas
Routes/pistes:
  • Lago carrera
  • carretera australe
  • les andes
  • la sierra de Cordoba
  • intérieur des réserves en général
Animaux:
  • Baleines à Puerto Pyramides (Péninsule de Valdes)
  • Pingouins à Punta Tumbo (et Monte Leon)
  • Loutres au Chili
  • Dauphins de Commerson sur le ferry du détroit de Magellan
  • Lobéria de Carmen de Patagones
  • des guanacos un peu partout en Patagonie et quelques Coati au Brésil
Merveilles naturelles:
  • Chutes d'Iguazu
  • la platitude de la pampa
  • le parque Torres del Paine
  • le glacier Perito Moreno
  • Lago Carrera et carretera austral
Cabañas:
  • Moretes (sauf pour les moustiques)
  • Isla do mel (un peu chère)
  • Paseo de la Patria
  • 1ere de El quisco
  • Punta de los choros (chili)
Restaurants:
  • Foz de Iguazu (parilla délicieuse à volonté)
  • Casino de Corrientes (original)
  • Baco à Santiago (cuisine francaise)
Découvertes culinaires:
  • l'ananas à la broche à la cannelle au Brésil
  • la méthode pour l'asado en Argentine
  • le pebre du Chili
Top 5 des enfants:
  • tous les animaux qu'on a vu
  • le défilé oktoberfeest à Blumeneau
  • les chutes d'Iguazu (seulement pour Zélie...)
  • Astrid
  • les amis chiliens de El quisco
  • les fêtes foraines/plaines de jeux/piscine/fontaines/plages en tout genre
Surprises:
  • l'attente du camping-car (5 semaines de retard...)
  • l'état de l'intérieur du camping-car à l'arrivée pour si peu de choses volées
  • la rotula se saca (et la solution rapide aussi)
  • policier au MILIEU de la route de NUIT qui fait signe de nous arrêter (espérance de vie = 0)
  • les fausses réparations à Santiago
Grosses haines
  • consigne de l'aéroport de BA
  • compagnie Grimaldi
  • le pied de Tim dans le rayon du vélo
  • les prix « étrangers » aux pompes du Sud
  • garage Ford Auto-Summit de Santiago
Pire bivouac:
  • Salta de Laja
  • Banlieue de Mendoza
Et bien sur plein d´autres choses à raconter de vive voix (à ceux qui nous invitent à manger...)

Campana, KLine et Buenos Aires

Voila nous avons bouclé notre boucle...

Départ du jardin d'Astrid (la tante de Dorothée) le 07 Nov 2008 et retour le 03 Février 2009. Soit 13256 km en 3 mois de voyage avec le camping-car (4,5 en tout) et pleins de souvenirs.

A notre retour, Astrid et sa famille, nous accueillent une fois de plus les bras grand ouverts. Zélie et Timothé sont très contents de revoir Astrid et de parler français à une tierce personne.
Côté organisation, Astrid connaît quelqu'un qui a une compagnie maritime et qui demande à Mr Coria (la personne chargée des démarches avec la douane) de nous aider. Cela s'avère extrêmement pratique car il connaît tout le monde. Après quelques coups de fil, tout est organisé pour que nous puissions laisser notre frit'kot sur le port de Zarate jusqu'à son départ prévu le 15 fév. Côté transport nous avons finalement choisi KLine plutôt que Grimaldi, car moins cher bien que passant par les US... et en plus Grimaldi on ne les aime pas!
Pendant que Corentin s'occupe des démarches administratives, Dorothée prépare le frit'kot de A a Z pour son long voyage. Après 3 mois on accumule pas mal de trucs même dans 6m2...
Le jour prévu, Mr Coria et Corentin ont été au port pour laisser le camping-car et Dorothée a essayé de faire démarrer la voiture d'Astrid pour aller les chercher. Finalement, après 10min de démarche le camping car est emporté sur les quais et Mr Coria et Corentin rentrent à Campana en taxi... (Bravo dodo...),
Nous profitons aussi de nos derniers jours à Campana pour aller visiter la basilique de Lujan avec Astrid. Très beau monument dans un chouette environnement. Nous prenons les routes de traverses pour rentrer avec une petite halte dans un bon restaurant et nous passons un très chouette moment. Les enfants profitent bien de la piscine aussi (Tim s'est émancipé de ses bouées malgré une nage plutôt du genre "survie"). Notre fils a aussi exercé ses talents artistiques sur la carrosserie de la voiture d´Astrid avec des flèches aimantées (encore désolés...)!!!!
Sylvia (cousine de Dorothee) vient de Buenos Aires afin de nous dire au revoir et nous avons la chance de dire au revoir de visu à Barbara, Esteban, Zoé, Guillermo et Alan ...
Encore merci à tous pour votre accueil et particulièrement à Astrid que nous avons hâte de revoir...
Nous prenons un taxi jusqu'à Buenos Aires le Vendredi matin avec tous nos bagages.
Jour J-3...

Corentin

jeudi 5 février 2009

Alta Gracia, La Cumbre et Rosario

Nous sommes restés 2 nuits à Cordoba, parqué (garé) près du garage Ford qui ne pouvait rien pour nous mais qui était très calme la nuit! Nous avons visité le Colegio Montserrat et la Iglesia Catedral et avons fait la visite guidée de la Manzana Jesuitica (Iglesia et Universitad Nacional) avec un guide très intéressant. La ville est vraiment très jolie et est normalement remplie d'étudiants (en vacances d'été en ce moment).
Nous sommes parti à Alta Gracia, une petite ville au sud de Cordoba où se trouve une des fameuses Estancia Jesuitica. Ces fermes où travaillaient esclaves et indiens (rémunérés!?!) ainsi que les missions du nord donnaient à cette congrégation une grande autonomie financière. La puissance que cela leur conférait leur a finalement déservi car la Couronne espagnole a fini par voir cela d'un mauvais oeil et ils se sont faire expulser du Nouveau Monde. Les 3000 esclaves des environs ont fini tant bien que mal par se fondre dans la population et, comme dans le reste de l'Argentine et du Chili, cela ne se voit pas du tout. On était dans un camping tranquille avec piscine et vu la chaleur on y a passé beaucoup de temps. On a aussi visité la maison d'enfance de Ernestito (Che) Guevara (il est né à Rosario mais sa famille a déménagé à Alta Gracia pour soigner son asthme). Ce n'était pas franchement passionnant car l'emphase était mise sur son enfance qui n'a pas beaucoup d'intérêt (en tout cas pour nous).
Nous sommes reparti au nord de Cordoba à la Cumbre car nous avions repéré que se cachait là un refuge pour singes hurleurs. Après une piste dans la Serra (ca faisait longtemps!), nous sommes arrivés au réfuge. C'était très sympa car il y avait plein d'animaux qui gambadaient en liberté en plus des singes: des oies, des chèvres, des chevaux, un lama (alpaga?), ...
Les singes atterissent là quand les gens se lassent de leur animal de compagnie devenu trop emcombrant. Dommage qu'ils s'en lassent si vite, car il a fallu tuer la mère et probablement plusieurs autres adultes (de cette espèce pourtant protégée) pour s'emparer du bébé et tenter de le vendre illégalement sur un bord de route du nord du pays. On n'a pas entendu un seul hurlement au sein des petits groupes reformés artificiellement et progressivement remis en liberté assistée (la forêt du coin n'est pas aussi fournie en nourriture que celle du nord). On a même eu la chance de voir un bébé de 5 jours accroché à sa maman.
Au passage nous avons visité aussi l'estancia La Rosario réputée en Argentine pour sa fabrique d' alfajores (biscuit fourrés au dulce de leche).
Après un bivouac de bord de route (on devient spécialiste) à Ballesteros, nous sommes arrivés à Rosario le dimanche midi. Nous avons fait un tour en vélo agréable sur la Costanera en compagnie des citadins à la recherhce de verdure eux aussi. Le lendemain nous avons visité la ville dont on ne sait pas trop quoi penser. Un immense monument moderne au drapeau argentin (le premier ayant existé) et des rues piétonnes un peu vieillotes. D'ailleurs, un guide la zape totalement, un autre la décrit comme "n'étant pas une destination en soi mais une halte agréable" et un autre encore comme "un incontournable, une ville qu'on voudrait ne jamais quitter " (l'auteur y avait-il trouver l'amour ?). Bref, on optera pour la version intermédiaire...
Camping étonnant aussi , avec tarif à l'entrée mais un gardien qui ne fait pas payer. Du coup quelques d'artisants itinérants vaguement hippies, et assez alcoolisés la plupart du temps, y ont élu domicile avec leur tente et ont pas mal parlé avec Corentin (qui lui n´était pas alcoolisé...). Y séjournait aussi une colonie de vacances, des gauchos d'une procession en rapport avec le fameux drapeaux, venant de Salta à cheval...
De là nous sommes parti à Campaña où nous sommes actuellement

Dorothée

mercredi 28 janvier 2009

Mendoza et Cordoba

Nous avons visité Mendoza samedi et avons décidé qu'on amènerait le véhicule au garage à Cordoba (2ème ville du pays). Après avoir cherché un camping libre sans succès (à cette occasion nous avons rencontré pour la première fois des Bruxellois dans un camper-van acheté au Chili), nous avons passé la nuit en "banlieue" entre un parc d'apparence très familiale et un bloc de maisons. Plein de gens y picniquaient en famille quand nous sommes arrìvés (à 23h). On s'est couché. A 4h du matin, véridique (!), il y avait toujours des grands enfants en train de jouer au foot avec de la musique (ou plutôt 3 musiques de sources différentes...). A 6h30, les derniers adolescents attroupés autour d'une voiture se sont dispersés. A 8h, a débarqué une voiture d'adultes "musique à fond"... Vengeance ? Retour d'une soirée ? Mystère... Notre meilleur bivouac à ce jour (!). Le lendemain, nous nous sommes dirigé vers Maipu en quête de notre camping du "dimanche sans voiture". Nous avons trouvé un endroit avec rio pour se baigner. On n'était pas tout seul, certes, mais c'était sympa.

Petite visite d'une Bodega le lendemain (région des vignobles oblige) et puis en route pour Cordoba. Autoroute sans trop de relief jusqu'à Villa Dolorosa où nous nous sommes arrêtés au camping municipal. Puis la montagne a recommencé. Les paysages étaient magnifiques et on a bien eu le temps de les voir... On a même eu un peu de pluie lors d'une visite d'une cascade dans un paysage très breton (mont d´Arret).

Nous voici à Cordoba, une magnifique ville coloniale. Les garages ne peuvent rien faire pour nous ici. Il ne reste que BA, donc on laisse tomber, on réparera en Belgique.

On compte rester quelques jours ici car il y plein de choses à voir.

Dorothée

2 bonnes nouvelles et 1 mauvaise...

Comme prévu, nous sommes rentrés de Tonguoy à Santiago.
1ère bonne nouvelle, nous avons récupéré notre vehicule à 16h. Et encore comme prévu (eh oui notre vie est chronométrée...), nous sommes partis à la Florida (quartier de Santiago) voir nos amis chiliens. Nous avons été accueillis comme des rois et avons garé notre vehicule sur la plaine de jeux en face de chez eux (le meilleur camping selon Timothé et Zélie!). Le soir, petit sitting avec guitare et quelques voisins et bien-sûr de nombreux "salud"... Bien que nous avions prévu de partir le soir même ou, au plus tard, le lendemain matin, nous nous laissons tenter par un bbq d'adieu le lendemain midi au Canyon del Maipu où il y a une piscine... Dès potron minet (pour les horaires sud-americains...), nous partons à 11 dans le camping car... (pour heureusement seulement 20km de route).
Là, la mauvaise nouvelle... La lumiere rouge ne s'allume pas mais les symptomes sont toujours là... Pas de puissance dans le moteur!!! Nous arrivons au lieu prévu, mais nos pensées sont occupées à 150% par le véhicule (Que faire? Que dire au garagiste? Combien de temps?). Nous appelons le garage pour leur dire... Notre ami, Julio leur parle... Mais bon, nous nous en doutions il n'y a pas de solution miracle et ils nous proposent de prendre le vehicule lundi (nous sommes vendredi midi) et de travailler sur la pompe à injection (qui semble être fautive) pour nous le rendre le soir même...Entre temps nous allons faire un petit test de grimpette dans la montagne environnante et nous constatons que le frit'kot grimpe mais lentement, voir très lentement... (~20km/h). Après des moments de doutes intenses, nous décidons de profiter de l'apres-midi et de partir dans la soirée pour la Route des Andes (dans le pire des cas si nous n'y arrivons pas nous pourrons toujours faire demi-tour pour être lundi au garage de Santiago).
La 2ème bonne nouvelle, c'est que nous avons franchi la frontière chili-argentine vers 1h du matin... La route fut lente, mais les enfants dormaient et nous étions assez relax vu qu'on ne distinguait pas à l'avance les montagnes suivantes... Nous sommes donc arrivé à Mendoza après une nuit à 3500m à la Puente del Inca, proche de l'Aconcagua...Nous ferons peut-être réparer d'ici notre retour mais bon nous ne comptons pas passer les 2 dernieres semaines à nous inquiéter pour le frit'kot surtout qu'il roule... mais lentement...
Corentin

mardi 20 janvier 2009

Le frit´kot et La Serena

Ceux qui ne sont pas intéressés par une description légèrement détaillée de l´aspect mécanique peuvent sauter directement le paragraphe suivant.

Il est temps de vous mettre au parfum concernant notre véhicule. Après la 1ère « fausse réparation », le problème semblait concerner les senseurs électroniques, mais le doute subsistait encore sur la pièce défectueuse précise. Afin de lever ce doute, nous avons accepté de transférer le véhicule dans la banlieue de Santiago chez l´entreprise Lucas qui fournit les senseurs Ford. Là, ils ont fait un test des senseurs et ont déterminé avec certitude lequel est défectueux. Après recherche, un senseur de remplacement n´existe pas au Chili (pas surprenant), ni en Argentine (ah bon...), ni dans toute l´Amérique du Sud (ben voyons...) mais.... en Angleterre. Nous avons accepté de procéder à l´importation de la pièce malgré le délais d´1 semaine. Nous avions aussi pensé faire jouer la solidarité internationale afin d´accélérer l´importation mais le risque d´erreur sur la référence de la pièce était trop grand (merci à Katia d´être restée en alerte rouge durant 24h...).

Donc nous voilà avec une semaine de rab sans le camping-car avec beaucoup d´espoir que la réparation soit finale et réelle pour le jeudi 22 ... (mais bon de l´espoir, on en a depuis le début...)
Nous avons réglé tout cela par téléphone avant notre retour de El Quisco. Nous sommes rentrés en même temps que nos nouveaux amis à Santiago. Après des au revoir chaleureux mais temporaires, puisque nous nous sommes promis de nous revoir la semaine prochaine, nous sommes partis chercher des affaires dans le camping-car dans le nouveau garage (tant pis pour ceux qui n´ont pas lu le paragraphe précédent... il est encore temps de le faire...). Nous avons décidé de nous rendre dans le Nord, à La Serena avec un bus de nuit. Le bus ne partant qu´à 23h30, nous avons été au cinéma voir « Massacre à la tronçonneuse » ... mais non, un Walt Disney bien sûr, « Bolt, el pero mas fuerte ». Les enfants ont adoré, sans s´endormir et nous aussi... Ensuite, dodo dans le bus (avec petite engueulade avec le contrôleur psychorigide– voir Dorothée pour explication...) et arrivée à La Serena à 6h... Et bien à 6h du mat, La Serena, c´est mort (au cas où vous comptiez organiser un « After » là-bas, je vous conseille de changer de plan...). Nous avons pris un taxi pour la Plaza de Armas dans l´espoir de trouver un café pour un p´tit déj en attendant de chercher une chambre. Nous avons vécu ce que nous appelons « un grand moment de solitude », car la Plaza de Armas à 6h15 est tout aussi morte que le reste...(et un peu frisquette)
Vers 8h, tout est rentré dans l´ordre, nous avons trouvé un hôtel et nous avons pu déjeuner. Ensuite nous avons passé la journée à visiter la ville de style colonial.
Le lendemain, vendredi, nous avons loué une voiture (afin de ne pas perdre la main...) (plus de Yaris disponible donc ils nous ont upgradés avec un gros pick-up 4x4) et nous nous sommes rendus à la réserve de Pingouins de Humbolt. Très chouette balade en bateau qui nous a permis de voir quelques pingouins de Humbolt mais surtout beaucoup de cormorans d´espèces différentes ainsi que des lions de mer et des loutres de mer. Nous avons aussi profité des îles au sable blanc et de la mer turquoise...
Samedi, nous sommes partis direction la Valle del Elqui qui se trouve vers les Andes et qui a la particularité d´être un oasis de verdure au milieu de montagnes désertiques. La végétation ressemble un peu à celle de la Provence (vignes et oliviers) et certains villages aussi. Nous avons logé à Vicuña pour pouvoir aller observer les étoiles à l'observatoire touristique Mamalluca (de nombreux observatoires scientifiques se trouvent dans les environs à cause de la visibilité des étoiles dans cette région...). Les enfants, pourtant très intéressés, ont été assez rapidement dormir dans la voiture pendant que nous avons appris plein de choses avec un guide très didactique. Nous n'avons malheureusement vu aucun des OVNI que prétendent avoir vu les membres des communautés ésotériques du coin...(normal le lieu de la piste d'atterrissage est maintenus secret!)
Dimanche, nous avons pris une de ces routes de traverse dont nous avons fait notre spécialité: une piste pleine de poussières et de pierres, mais en 4x4 cette fois ... Et bien le 4x4 passe mieux que le camping-car (sans blague!!!), sans oublier la clim. Néanmoins, il est très surprenant de voir qu´à chaque fois nous sommes très enjoués de prendre une piste peu fréquentée. La première heure est très plaisante... et puis les 3h suivantes à 40km/h nous paraissent un peu longues... Mais bon, après une bonne nuit de sommeil, on est très contents, on a vu des super paysages et on est prêts à recommencer. Et c´est comme cela depuis le début...
En cours de route nous avons été nous balader dans la « valle del Encanto », un site archéologique contenant des pétroglyphes (gravures impressionnantes), des pictogrammes (dessins rouges quasi invisibles!) et des piedras tacitas (trous dans la pierre) faits par des Indiens El Molle il y a 2000 ans.
Nous sommes maintenant à Tonguoy (sans voiture), à 40 km au Sud de La Serena, près de la plage. Nous avons prévu de rentrer doucement vers Santiago en bus afin d'y être jeudi pour récupérer notre véhicule et revoir nos amis d´El Quisco avant de prendre la route dar-dar vers l´Argentine... avec un camping-car quasiment neuf!!! (si si)
Direction: Mendoza par la route des Andes (4000m et plus), San Juan, Cordoba, Rosario, Campana, et puis Buenos Aires le 8 au plus tard... Ça sent la fin on dirait !!!

Corentin et Dorothée

mardi 13 janvier 2009

El Quisco

En allant à la Isla Negra mercredi, nous avions repéré en chemin El Quisco, une station balnéaire dans une baie qui nous semblait sympa: plage, fête foraine juste à côté, une rue commerçante et plein de cabañas à louer.
La plage de la Isla Negra n'étant franchement pas terrible et la cabañas trouvée là-bas non plus, nous nous sommes mis en tête de loger à El Quisco. Ça nous a plu.
Donc, après une nuit à Santiago et un camping-car toujours pas réparé, ne sachant pas où aller pour le week-end, nous y sommes retournés. Notre super-cabaña avec vue n'était plus libre. On en a trouvé une beaucoup moins bien en se promettant de changer le lendemain. On a effectivement vite trouvé mieux juste à côté. Juste avant de déménager, 2 cousins chiliens, un peu éméchés, nous ont proposer de boire un coup avec eux et de partager leur barbecue sur la terrasse commune. On s'est bien entendu avec eux. L'un a une femme et 5 enfants (entre 7 et 13 ans) et allait se faire chauffer les oreilles en rentrant car il ne les avait pas prévenus qu'il partait en we... L'autre est apparemment séparé de la fille avec qui il a un jeune enfant. Rendez-vous fut pris le soir même pour se revoir après que nos enfants soient au lit.
Quand nous sommes arrivés, il y avait un changement de programme: après nous avoir vus, ils avaient téléphoné à leurs (ex)-femmes pour qu'elles rappliquent avec les enfants. L'orage semblait être déjà plus ou moins passé.
On a donc réveillé les nôtres pour que les enfants jouent tous ensembles.
Soirée très sympa (très alcoolisées pour certains). Nos enfants se sont endormis chez eux et nous sommes rentrés très tard.
Le lendemain, ils avaient l'air en super forme (pas comme nous) et on est allé à la plage avec eux en fin de matinée, en passant d'abord chez les pêcheurs pour manger des coques crues !!! Dur dur au p'tit déj (mais délicieuses dans d'autres circonstances).
L'endroit de la plage où ils nous ont emmenés est comme un jeu de Tétris. Les gens se collent tous au même endroit, cela ne gêne personne, au contraire, ils disent aimer cela. Tu finis par avoir une grand-mère couchée à côté de toi pendant qu'un enfant, que tu ne connais pas, te tripote les orteils. Dans la joie et la bonne humeur. On s'y fait très vite et puis comme ça, on n'est moins gêné quand les enfants de notre groupe balancent par inadvertance du sable sur de parfaits inconnus (qui ne bronchent pas d'ailleurs).

Quelques paquets de biscuits ont circulé. Ils avaient apporté des sandwichs avec de la viande de barbecue qu'ils ont partagés avec nous vers 13h (ils en avaient déjà mangés aussi en les préparant), Puis vers 14h30, on a quitté la plage pour aller manger le repas de midi (!)... ce qui n'a pas empêché certains enfants de manger une glace en marchant (et ils sont minces). Nos enfants étaient tellement crevés qu'on est rentré directement chez nous. Les leurs étaient déjà en train de se baigner dans la piscine. La sieste des enfants a duré jusqu'à 19h. On ne sait pas comment ces familles tiennent la route... Le soir ils ont été à la fête foraine, nous, on a déclaré forfait! Chili 1 point, Belgique 0... (et dire que nous on se repose depuis 3 mois).

Apparemment, ils se sont couchés à 4h du matin, à 11h, re-plage en super forme et pour la bouffe ça a recommencé pareil (dont 6 kilos de fruits de mer debout à une échoppe à 4 adultes). Le couple d' « ex » est reparti à Santiago. Hier soir, c'était barbecue chez nous et là, quand même, on les a vu fatigués (en tout cas les enfants). Ils ont même été d'accord assez facilement pour qu'on postpose la fête foraine au lendemain soir. Chili 0, Belgique 0. L'honneur est sauf. Allez, on vous laisse on est reparti pour la plage, il est 11h.

jeudi 8 janvier 2009

Les réparations...

Une fois arrivés au garage quelle ne fut pas notre surprise et notre bonheur d'apprendre de Roberto: que"todo es listo con el vehiculo!!!"
Après 1h d'attente pour Dorothée et les enfants (avec clim...) et une 1h d'explication mécanique pour Corentin sur les travaux effectués... (sans doute proportionnels au montant de la facture...), nous sommes repartis.
Durant les explications, ils ont dit que "la luz roja" pouvait encore s'allumer mais que cela n'aurait plus d'impact sur le moteur... Après 2km, surprise, rien n'avait changé...rien, rien, rien!!!!  (Je vous rappelle que nous sommes en vacances depuis 3 mois qu' il nous reste encore 1 mois ici et 1 mois à la maison.. il fait super beau... mais bon, il y a des limites!). Nous mettons immédiatement en pratique les 2 cours de yoga que nous avons suivi dans notre vie.. Et la zennitude revient au galop (tout est relatif...)
Corentin dépose Dodo et les enfants dans un musée (le MIM, un musée des sciences interactif, très bien) et retourne déterminé, au garage pour dire 2 mots à Roberto. Le "body language" devait être suffisamment éloquent, car Roberto est venu directement à sa rencontre appelant successivement le directeur et le mécano (ça nous fait une belle jambe...). Départ sur la route avec le mécano et l'ordinateur. En 5min, notre frit'kot donne une parfaite illustration du mauvais fonctionnement avec toujours "la luz roja que se incendia..." et le problème de perte de puissance
Le « senseur » coupable doit être changé, contrairement à ce qu'il pensait, mais il n'ont pas cette pièces de rechange... 2 pistes possibles: Bosch et l'Argentine. Rendez-vous au garage demain à 10h pour voir tout cela.
A nous Santiago pour encore quelque temps...

Valparaiso, Isla Negra, El Quisco et notre camping-car

Comme prévu, nous avons rejoint Valparaiso à 1h de bus de Santiago sur la côte pacifique. Ce fut un très grand port mais depuis la construction du Canal de Panama, cette ville décrépit lentement malgré les visiteurs et la proximité de Santiago.
Nous avons trouvé une petite hospedaje tenue par un Français (avec beaucoup de voyageurs québécois) où nous sommes restés 2 nuits. Valparaiso est construite sur le flanc de plusieurs collines (cerro) ce qui permet d'avoir de très belles vues sur la baie et les cerros d'en face. En plus, beaucoup de maisons sont colorées ce qui donne pas mal de cachet. A cela, viennent s'ajouter les vieux funiculaires, beaucoup de graffitis (artistiques, engagés ou moches) laissés par les nombreux zonards et quelques artistes qui ont élu domicile dans cette ville. Et puis, surtout, il y a les innombrables câbles électriques et téléphoniques qui tissent une véritable toile d'araignée au-dessus de nos têtes. (Quel poète... Sans doute la conséquence des visites des maisons de Pablo Neruda...).
En conclusion, une ville assez "crade" mais chouette que nous avons beaucoup aimée. En plus, nous avons pu profiter de la plage de Vina del mar, la banlieue chic de "valpo" (un peu Knokke au mois d'août.: température de l'eau, foule, immeubles et cuistax compris).
Ensuite, nous sommes partis, direction la Isla Negra où se trouve la 3ème et dernière maison de Pablo Neruda. 1h de bus, 1h de visite et une cabaña jolie mais assez loin d'une plage où le sable ressemblait bizarrement à une litière propre (enfin bon c'est toujours mieux que le froid et les longues nuits noires...). Le lendemain, direction El Quisco, où nous avons trouvé une super cabaña avec vue,en bord de mer. Journée glande et plage suivi d'un tour à une mini fête foraine.

Concernant le frit´kot, les nouvelles sont mitigées, Roberto Torres, notre contact, a tendance à être un peu trop évasif lors de nos contacts téléphoniques. Comme convenu, nous l'avons appelé mardi, pour savoir quand la réparation serait finie et depuis, d'après ses dires, tout avance bien mais il faut qu'on rappelle à 18h pour en savoir plus. Donc depuis 3jours, on l'appelle 2 fois par jour, mais nous n'avons toujours pas de date concrète... Apparemment le turbo est réparé et le moteur est remonté... Nous avons donc décidé de quitter El Quisco (dommage c'était chouette) pour repointer nos têtes au garage de Santiago afin de vérifier tout cela et mettre un peu de pression avant le WE car nous aimerions l'avoir demain au plus tard (mais bon...)
Donc, nous revoilà dans le métro Santiago avec quelques projets de visites au cas où ....

dimanche 4 janvier 2009

BONNE ANNÉE

samedi 3 janvier 2009

Valparaiso, Santiago, le nouvel an et le garage...

A peine sorti du garage, nous nous dirigeons directement vers la gare de bus avec notre petit sac afin de nous rendre à Valparaiso afin d´assister au feu d´artifice « el mas grande del mundo »(??). Bien vite, on s´aperçoit que tous les habitants de Santiago veulent aussi aller à Valparaiso... Tous les bus affichent complet et les gens se battent quasiment devant les guichets... Après une réflexion assez courte, nous décidons de rester à Santiago pour le Nouvel An. Nous trouvons un appart-hôtel pour le soir et le lendemain...
Une fois la-bas nous cherchons un resto pour le réveillon et réservons sans conviction. Heureusement dès que nous sortons de l´hôtel nous tombons sur un resto français qui nous semble idéal (terrasse dans une rue piétonne et bonne carte). Dorothée annule la première réservation et nous passons une très chouette soirée dans ce resto . Les enfants trouvent d´autres copains pour jouer mais ne tiennent pas jusqu´au feu d´artifice qui a lieu en centre ville et que nous apercevrons de notre balcon.
Dès le lendemain nous visitons Santiago et allons à la piscine du Cerro San Cristobal (on y va en funiculaire puis en téléphérique, c'est sympa comme tout). Encore une fois, nous déduisons que tous ceux qui n´ont pas pu aller à Valparaiso, se sont rendus comme nous à cette piscine... Néanmoins nous nous rafraichissons dans ce jus de gens (et les enfants s'éclatent).
Le 2 janvier, comme convenu avec le garagiste, nous appelons pour avoir des nouvelles. Il me répond que « todo es listo » et que nous pouvons venir à 14h!!!! Super!!! Incroyable!!!
Après une nouvelle balade dans Santiago, qui nous plait beaucoup, nous arrivons au garage. L´accueil est une fois de plus très sympathique mais notre contact me dit que notre camion ne sera pas prêt aujourd'hui! Je lui explique mon étonnement vu que j´ai appelé 2 fois... « Vous avez appelé ??? A zut je croyais que c´était l´autre étranger qui parle aussi espagnol bizarrement » (hum hum... il n'aura pas de pourboire celui-là).
Néanmoins, il semble qu´ils aient trouvé le problème... encrassement généralisé dû à un joint qui a sauté.. et le turbo doit être réparé... Pas très clair, mais cela prendra du temps donc nous nous mettons d´accord pour appeler mardi 6 afin de savoir quand le véhicule sera disponible.
Nous repartons donc à notre hôtel en faisant une valise plus conséquente et en vidant le frigo. Nous continuons de profiter de Santiago et organisons notre départ vers Valparaiso en bus dimanche.
Nous avons notamment visité une des maison de Pablo Neruda (la Chascona) qui nous a donné très envie d'aller voir les 2 autres (Valparaiso et Isla Negra).
Pour l´instant, nous prenons cet incident de manière assez zen. L´hôtel est très chouette et beaucoup plus grand que notre camping-car. On apprécie aussi de manger au resto sans la corvée de vaisselle...et puis de toute façon, on ne savait pas trop comment on allait faire à Santiago avec le camping-car (pas de camping). Mais bon, on espère que la panne sera vraiment réglée, que cela sera la dernière et que nous pourrons récupérer notre camping car d´ici la fin de la semaine ou début de la prochaine, sinon... ben heu... à priori ....on continuera en bus au Chili...

Corentin et Dorothée

vendredi 2 janvier 2009

Valvidia, la salta Laja, Molino et "la luz roja que se inciendia..."

Après Chiloé, sa nature et son climat plus que changeant, nous avons rejoint Valvidia. Ville universitaire à l'embouchure de 3 rivières. Nous y avons séjourné dans notre premier camping avec piscine et les enfants ont apprécié et nous aussi. Nous sommes restés là pour notre dimanche « glande » avec juste une petite ballade en vélo et visite d'une maison historique. Le lendemain, nous sommes aller voir le marché municipal. Très beau marché de fruits, légumes et poissons avec, en prime, de gros lions de mer qui atendent juste derrière les étales afin de manger les restes... Nous y avons acheté un saumon (2euros/kg), du saumon fumé et des pinces de crabes... Un délice que nous avons dégusté un peu plus loin, au bord de la mer.
Nous avons repris la panaméricaine et nous nous sommes arrêtés vers minuit à la Salta Laja sur le parking où il y avait encore de l'ambiance. (La panaméricaine étant une route très facile (voie express) et afin de limiter la longueur des trajets pour les enfants, nous profitons de la matinée, puis nous partons l'après-midi. Nous nous arrêtons en chemin pour le diner puis les mettons les enfants au lit. Dorothée et moi continuons alors de rouler 2h environs)
Cette nuit fut la plus mauvaise depuis le début. L´animation s´est arrêtée à 2h du mat puis a repris à 5h avec un camion venu vider la fosse sceptique ... pas celle du camping-car (il n'y en a pas...), mais celle de la maison juste à coté du camping car... Malgré cette mauvaise nuit nous avons été faire un tour autour de ces chutes assez belles mais pas vraiment mises en valeurs et difficiles à réellement apprécier après Iguazu (et oui le snobisme nous rattrape...).
Et hop de retour sur la « panam ». Depuis un petit temps, la lumière rouge du tableau de bord s´allume. Jusque là, il suffisait de s´arrêter pour que la lumière s´éteigne. Nous avons donc pensé à un faux contact mais depuis quelques temps cette lumière s´allume beaucoup trop souvent à notre gout. Nous allons donc dans un 1er garage Ford (A Chillan), mais hélas comme nous le savions déjà le Ford Transit n´existe pas au Chili, donc l´ordinateur du garagiste n´arrive pas à décoder l´ordinateur du camion et donc pas d´analyse possible...(heureusement que nous avons choisi un moteur « simple »...), il nous recommande donc d´aller à une autre ville (sur notre chemin) car ils ont là un ordinateur plus récent. Nous profitons de cette pause forcée pour visiter la place centrale et le marché municipal. La nuit suivante nous la passons dans une cour de Molina où Dorothée avait repéré une piscine. N´écoutant que son courage (et son envie de baignade), elle a demandé aux proprios si nous pouvions rester là pour la nuit. Petite négo et hop l´affaire était dans le sac à nous la baignade le soir et le lendemain matin...
Hélas, dans la ville suivante, même problème chez le garagiste malgré l´ordinateur plus récent... notre dernière chance est donc le garage Ford de Santiago... Pendant ces kms, la lumière rouge s´allume constamment avec comme conséquence très désagréable d´enlever toute puissance au moteur, donc, en descente pas de problème, mais dés qu´il y a la moindre montée nous sommes au mieux à 40km/h... Dans ces conditions tout retour en Argentine, où le Ford Transit existe, est impossible à cause des Andes que nous devrions franchir !!! (les boules...)
Nous arrivons à Santiago à 14h le 31 Décembre... Dans la rue du garage, dernière petite surprise... de la fumée sort du volant (venant du moteur)... COOOL. On rentre dans le garage Ford qui ... ferme. Heureusement, comme dans tous les garages précédents les gens s'intéressent à notre cas et essayent de nous aider. Hélas les premiers essais d´analyses sont infructueux et nous décidons de laisser le camping car jusqu´au 2 Jan ( on n'ose plus conduire avec cette fumée...)
Nous déjeunons dans le garage vide puis partons avec un sac sous le bras à 16h le 31 Dec avec l'idée d'aller en bus à Valparaiso pour voir le feu d'artifice à minuit dans la baie. Espérons que nous y trouverons un logement et un restaurant... l´année finit bien...
La suite dans le prochain numéro
Corentin et Dorothée

dimanche 28 décembre 2008

Chiloé

Nous avons passé 2 jours sur les iles de l´archipel. D´abord Ancud la grande ville puis ensuite nous sommes descendus vers Castro. Une des principale attraction de Chiloé en plus de sa nature et de son atmosphère se sont ses églises en bois. Et effectivement ses églises sont très belles. Nous avons ensuite repris un petit bac pour aller sur l´ile de Quinchao où nous avons logé dans une ferme avec reveil aux grognements de cochons. Les Chilotes sont assez "brut de décoffrage" mais bon, une fois la conversation engagée ils se dérident... Chiloé nous fait pas mal penser à la Bretagne et pas uniquement à cause du taux d´alcoolémie... Le climat est aussi assez surprenant la pluie, le soleil, le vent et les nuages et tout cela en même temps...
Cette fois nous nous sommes limités à l´asphalte pour le meilleur et pour le pire...
Nous sommes repartis vers Valvidia avec un camping avec piscine et BQ à la clef afin que l´équipage reprenne des forces (notamment les enfants qui semblent fatigués).

El Bolson, Bariloche et Noël à Agua Calientes

Nous sommes partis de El Bolson avec l´intention de faire réparer notre frit´kot à San Carlos de Bariloche, la grande ville de la région. Néanmoins avant le départ, nous sommes passés chez le fournisseur de pièces détachées du coin, au cas ou il aurait la pièce qu´il nous fallait... et il l´avait!!! Nous avons trouvé un garagiste à El Bolson qui pouvait mettre la nouvelle pièce dans la journée et le tour était joué.
En fin d´aprem, nous sommes repartis pour de bon avec notre véhicule réparé!
C´est une région de montagne très verte avec de nombreux lacs. L´hiver, ces villages se transforment en station de ski. Nous nous sommes arrêtés à quelques km de Bariloche au bord d´un lac, où hélas la pêche ne fut pas bonne, pour passer la nuit.
Le lendemain, nous avons visité Bariloche, la station de ski argentine par excellence (chocolats délicieux), puis nous sommes repassés au Chili direction Agua Calientes.
Comme l´indique son nom, Agua Calientes est un lieu avec sources d´eau chaudes (75C). Nous avons profité de la piscine intérieur à 38C et avons réservé dans le resto de l´hôtel pour le repas de réveillon. Le repas était correct mais n´avait de gastronomique que la digestion... Et oh surprise le Père Noël était passé durant la nuit malgré l´absence de cheminée dans le camping car...
Le lendemain, promenade digestive en haut des volcans avec visite du cratère, puis bain dans la piscine extérieur a 40C avant de reprendre la route direction l´ile de Chiloé.

lundi 22 décembre 2008

Chile-chico, le lago carrera et la carretera australe ... "y la rotula"

Il y a que les imbéciles et ceux qui n'ont pas de réservation de bateau qui ne changent pas d'avis... Donc ... Nous avons changé d'avis!!!
Arrivés a Los Antiguos nous avons passé la frontière (après avoir donné la plupart des courses que nous venions juste de faire) pour arriver à Chile Chico puisqu'on nous avait informé qu'un bateau faisait la traversée du lac Carrera (appelé lac Buenos Aires en Argentine) et nous permettait donc d'éviter la piste. Mais, vous l'aurez compris, pas de place sur le bateau avant 3 jours!! Après une brève hésitation, nous avons donc décidé de prendre les 400km de pistes qui font le tour du lac jusqu'à Coyhaique. Cela nous a pris ~10h (en 2 jours) mais c'était superbe! Virages en tout sens, montées, descentes... Et cela avec le lac turquoise et les montagnes enneigées. Nous recommandons fortement.
Une fois à Coyhaique, nous en avons profité pour faire l'alignement de la roue avant droite qui d'après l'usure du pneu était déficiente...
Nous sommes repartis sur la Carretera Australe: route mythique et superbe. Après le succès des jours précédents, nous avons même décidés de poursuivre sur cette route en pierre quasiment jusqu'a Chaiten (ville détruite par une éruption en mai 2008...) et puis de repasser la frontière direction Esquel et Bariloche. Si le tour du lac était super,be, cette route-là était méga-superbe: végétation luxuriante, cascades de tous côtés et glaciers suspendus... Mais...mais...mais d'un coup... Plus de direction sur la roue avant. Immobilisation totale à 20h un vendredi à 1h d'un petit village chilien (Puyuhapi)! Pour les amateurs du petit Larousse ceci peut être considéré comme la définition "d'être dans la merde"... Heureusement l'humeur de l'équipe était excellente (on n'avait pas vraiment d'autre choix...)
Après une nuit en bord de route, j'ai pris la 1ère voiture possible (1 toute les 1h-1h30...) afin d'aller chercher un mécano à Puyuhapi (20km - 1h de route). Après l'avoir trouvé (je passe les détails), il me demande de repasser plus tard car je le réveille... Enfin à 10h30, il accepte de se charger de notre cas.
Pendant ce temps, Dorothée et les enfants restés avec le véhicule, font connaissance avec des travailleurs de la route qui devraient passer avec une grosse machine. Ils décident de déplacer le véhicule de 1m avec leur pelleteuse sous les yeux étonnés des enfants...
Arrivé sur place, le mécano de Puyuhapi confirme rapidement notre diagnostic "la rotula se saca...". Démontage de la roue, extraction de la pièce, passage à la pisciculture pour préparation de la soudure, soudure au campement des travailleurs de la route (encore eux) puis remontage sur site, le tout sous la pluie et en un temps record de 4h!!! Pas mal hein!
Nous sommes donc repartis pour les 200km de pistes menant à la frontière argentine. Nous comptons changer la pièce a Bariloche (500km) et en profiter pour demander une vérification générale.

Au final nous sommes quand même content d'avoir pris cette route fabuleuse et considérons que nous avons eu de la chance dans notre malheur car 20km plus tôt cela serait arrive en pleine montagne dans une montée ou une descente vertigineuse... Et dans ce cas cela aurait été une toute autre histoire...
Corentin
Nous avons fait quelques pauses en route depuis: bivouac à 50km de la frontière, midi à Trevelin (encore une ville galloise) et nuit à El Bolson ,ville hippies spécialisée dans la culture du houblon, où nous avons retrouvés Emilie et Julien (ceux du Perito Moreno) pour une bonne soirée bières ...

Corentin et Dorothée

mercredi 17 décembre 2008

El chaten , cuevas de los manos et la ruta 40

Après el calafate, nous sommes partis pour el chalten, autre porte d'entrée pour le parque de los glaciares. Petit village moderne servant de camp de base pour les expéditions vers le fitz roy et comme point de départ pour les randonneurs du monde entier. De notre coté nous avons exploré grâce au camping car et aux pistes accessibles mais aussi... en tente.
Nous voulions essayer de faire une ballade puis de camper en haut et redescendre le lendemain. Nous avons pu louer tout l'équipement, 1 tente, 3 matelas (pourquoi pas 4, hein? Et ben parce que...), 2 sacs de couchage (nous en avions 2 autres) et 1 sac a dos pour mettre tout cela. Et ben avec ces 15 kilos sur le dos plus 1 petit sac a dos sur le dos de Dorothée plus 1 enfant dans une main chacun, nous sommes partis la bouche en cœur sur le sentier du Fitz Roy. Marche tranquille de 2h30 avec un dénivelé de 350m. Nous plantons notre tente tranquillement à la laguna Capri, et les enfants sont aux anges... Nous entamons une ballade d'une heure sur le plateau....Une petite pluie fine commence à se faire sentir. Arrive au mirador, le fitz roy est invisible sous les nuages. Nous mangeons notre salade de riz préparé à l'avance sous la tente nous protégeant d'une pluie battante puis nous nous couchons dans une clarté quasi complète. Les enfants se sont endormis assez facilement mais pour Dorothée et moi la nuit ne fut pas aussi bonne entre les racines qui nous défonçait le dos et la pluie qui mouillait la tente qui mouillait mon sac de couchage qui mouillait mes chaussette qui mouillait mes pieds... Une toute bonne nuit de camping!! La pluie a eu le bon gout de s'arrêter juste après notre petit dej. Retour sans problème et un bon souvenir rigolo!
Après nous avons repris la ruta 40 en grande partie en piste vers las cuevas de los manos. En route nous avons embarqué un couple de jeunes autostoppeurs français. Après un bivouac près de l'entrée nous avons visiter se site de peinture rupestre datant d'il y a 9000 ans et situant dans un très jolie canyon.
Cette pause nous a permis de constater que nous avions perdu notre plaque d'immatriculation arrière (cela risque de nous créer quelques problèmes... Mais bon nous improviserons.) Nous avons aussi fendu la vitre latéral en plexiglas et après un court moment de réflexion, mais intense, nous en sommes arrives a la conclusion que notre camping car n'était pas hyper adapté a la piste.. Pas con hein!
Donc nous continuons notre remontée mais nous essayerons d'éviter un peu plus les pistes argentines et chiliennes...

El Calafate et le Glacier Perito Moreno

Nous avons récupéré d´un autre camping-car un couple en sacs a dos, très sympa, que nous avons à notre tour embarqués pour aller au Perito Moreno. Tout cela en fin d'après-midi pour éviter l'affluence. On avait les passerelles s'approchant à 300m du glacier pour nous tous seuls ou presque. Ce glacier est énorme (60 m de haut, et la taille de Buenos Aires...) et magnifique. Des morceaux se détachent régulièrement et font un bruit fracassant en touchant l'eau. Un beau spectacle pour les yeux et les oreilles.
Toujours avec nos 2 passagers supplémentaires, nous avons tenté de rejoindre un camping à 30 km de piste (en cul-de-sac) mais vu l'heure franchement tardive (et la fatigue) on s'est finalement arrêté après quelques km dans une Estancia-resto. Ils nous ont dit de nous mettre n'importe où. On a vite fait connaissance avec la faune locale: moutons, agneaux et chiens gentils mais très (trop) intéressés par la tente de nos acolytes (ils n'ont plus de tendeurs du coup...), ainsi qu'un veau se prenant pour un taureau. Les enfants ont bien rigolé en observant les grands se faire charger mais Laita a finalement terminé attaché dans une baraque par son maître auquel il répondait au doigt et à l'œil.
Dès le réveil, un gaucho ramenait ses chevaux à l'enclos avec pour toile de fond les montagnes enneigées... pas mal.

PS: pour les amateurs de cyclisme: on a revu nos sympathiques cyclistes argentins à 20 km du parc Torres del Paine, un de leur vélo était cassé, on les a donc de nouveau embarqués (réparation au parc). On les a encore revu a El Calafate (300km) ... On ne doit pas être les seuls à les convoyer ou alors ils sont fans d'EPO quand ils ne dorment pas sur le bord de la route...

PS2: les commentaires relatifs à la chevelure des aventuriers seront automatiquement censurés par les rédacteurs...

jeudi 11 décembre 2008

Saint Nicolas et el Parque Torres del Paine

Eh oui, à notre grande surprise (à tous) Saint Nicolas est passé dans notre camping car à Puerto Natales. Étonnant, non!!! Timothé et Zélie sont ravis et n´ont maintenant plus aucun doute sur la venue du Père Noël (si St Nicolas peut le faire pourquoi pas le Père Noël...).
Après que nous nous soyons remis de nos émotions, nous avons repris la route direction le Parque Torres del Paine, via une étape au mirador Dorotéa (bonne grimpette de 2h avec un vent à s'envoler) et une nuit sur le parking de la « cueva de Milodon » (une sorte d'ours exterminé il y a 10 000 ans). C´est une partie avec beaucoup de touristes à cause de la réputation du parc qui n´est effectivement pas usurpée. Grâce à l´autonomie de notre camping-car nous avons pu bivouaquer dans des coins isolés. Hélas, nous n´avons pas pu faire les grandes randonnées de plusieurs heures (à cause de l´autonomie de notre équipe...) mais nous avons quand même fait de très belles ballades, glaciers, glaçons (iceberg), montagnes, lac turquoise,...
Après ces quelques jours nous avons re-franchi la frontière vers l´Argentine direction El Calafate afin de nous rendre au Parque Glaciares et notamment de voir le glacier Perito Moreno dont tout le monde nous parle comme d´une merveille... (en plus on y accède par des passerelles, tout-à-fait du niveau de l'équipage!).
Nous avons rencontré (enfin et par hasard) des français avec qui nous avions déjà plusieurs fois communiqués par mail avant et après le départ. Pour la première fois nos enfants ont pu jouer avec d'autres enfants francophones.
Au niveau climatique, le soleil brille toujours et la température augmente (nous enlevons les couches). Il faisait assez froid en Terre de Feu et au Sud Chili mais c´est surtout le vent très fort et continu qui créait une atmosphère « extrême ». Nous allons bientôt pouvoir recommencer nos petits BBQ dominicaux...

Corentin (et Dorothée)

samedi 6 décembre 2008

Allez, on remonte maintenant...

Ça y est, on a repris la route en sens inverse pour retraverser la Terre de Feu. On a logé à Tolhuin, au bord d'un lac. De nouveau beaucoup de vent le matin. Après Rio Grande, on a vu sur le bord de la route ce qui nous semblait être 2 vélos accidentés. On s'est arrêté. Ouf, tout allait bien pour eux mais étant partis à 5 heures du matin de Rio Grande en espérant qu'il y ait moins de vent, et après avoir roulé 2 heures sur place ou presque, cela faisait 4 heures qu'ils attendaient couchés sur le bord de la route et que personne n'avait de place pour les prendre. On les a embarqués en mettant les vélos dans la cabine. Finalement ils ont passé toute la journée avec nous. Repas obligé avant le passage de frontière vers le Chili pour liquider les trucs frais interdits de passage et piste magnifique jusqu'à Porvenir. Cette journée avec deux Argentins (de Mar del Plata) nous a permis de rafraichir notre espagnol qu'on utilise beaucoup moins depuis qu'on voyage en camping-car. Eux et nous pensions passer la nuit à Porvenir où il n'y a qu'un ferry par jour à 14h (2h45 jusqu'à Punta Arena). Finalement, on a tous pu prendre un ferry qui bizarrement partait à 20h. Corentin a du faire une marche arrière de pro pour y entrer et le camping-car a été baptisé à l'eau de mer pendant toute la traversée. On y est même allé une demi heure pour se cuisiner un petit spagha et coucher Tim.

A Punta Arena, vu l'heure très tardive, on a dormi sur une station service au milieu des camions. C'était pas mal du tout.
On a passé la matinée à chercher, sans succès, un clignotant pour remplacer celui perdu sur la piste la veille (apparemment pas disponible au Chili), puis visité les musées de la ville l'après-midi. Nous voila, ce soir, en route pour Puerto Natales, la ville d'entrée au Parque Torres del Paine (le paradis des randonneurs). La route est magnifique une fois de plus.
Les enfants sont impatients de préparer pour cette nuit la carotte et la bière pour Saint-Nicolas et son âne (bien qu'on leur ait précisé qu'on ne sait pas si il se déplacera pour des Belges en Argentine...).

Dorothée

Ushuaia...aiiiia

Après un petit bivouac sur une piste au milieu de nulle part dans la partie chilienne de la Terre de feu (pas très développée), et avoir passé la frontière, nous avons passé une nuit dans un camping de Rio Grande (la plus grande ville de l'île). Le froid se faisant sentir de plus en plus, on y a acheté une bonne paire de chaussures de marche pour Zélie qui n'avait que des sandales jusqu'à présent.

Le nombre de vélos en route pour ou de retour d'Ushuaia augmente vu qu'à partir d'ici il n'y a qu'une route pour y aller. Avec le vent de fou qu'il y a parfois, ceux qu'on a rencontrés, nous ont dit se faire parfois aider (ou même secourir) par des camions.

L'arrivée à Ushuaia est étonnante car 2 heures avant, le paysage complètement plat se transforme en paysage alpin. Ushuaia est tout au Sud de la cordillère des Andes. Là encore on a eu une petite pensée pour les cyclistes...Il devrait y avoir des gens payés pour les applaudir à l'arrivée. Deux mois d'effort au minimum, pour la plupart, quelques bons cols pour terminer puis rien ... une ville indifférente à leur exploit! Le comble, les campings sont tous dans les hauteurs de Ushuaia. Nous on était crevés rien qu'avec cette montée-là après un tour en vélo en ville.

La ville ne nous a pas paru très jolie au premier abord, puis après l'avoir vu sous presque toutes les lumières, on l'a trouvée pas si mal voir même assez belle.

Un petit tour à la marina nous a permis de visiter un voilier (le Podorange ) de jeunes amis très sympas des parents de Corentin qui font des charters dans le coin.
Nous avons visité l'ancien bagne d'Ushuaia...reconverti en très bon musée. Pas vraiment de clôture autour, à l'époque les bagnards n'avaient nulle part où aller s'ils s'évadaient.
Étonnamment nous n'avons pas fait le tour en bateau que tout le monde fait dans le canal de Beagle. en venant ici. Nous avons décidé de survoler la baie en petit avion à hélice au petit matin. Inoubliable! Pour ceux qui décollent.. Sur la piste de décollage, notre pilote a renoncé pour cause de vent excessif pour son expérience!!!! Le gérant nous a dit que c'était plutôt une question de confort pour nous... Il nous a conseillé de revenir plus tard si on pouvait plutôt que d'attendre un autre pilote.
Nous sommes donc partis visiter le Parc National de Terre de feu en attendant une météo favorable.
Le parc nous a tellement plu que nous y avons passé 2 jours à faire des ballades. On y a même vu un castor du canada (une introduction pour la fourrure, désastreuse pour l'environnement). Rivières, montagnes, neiges, soleil. Les 2 endroits où nous avons passé la nuit sont parmi les plus beaux sites où on a dormi jusqu'à présent.
La météo n'étant pas bonne à la sortie du parc, au lieu de l'avion nous avons pris le télésiège amenant au Glacier Martial qui domine Ushuaia. Puis, bonne grimpette d'une heure avec petite partie dans la neige. Après ma chute dans la rivière au Brésil, j'ai eu droit au bris de glace avec pied dans le torrent...

Nous avons ensuite quitté Ushuaia pour aller à l'Estancia Haberton, la plus ancienne « ferme » de l'île. Cadre charmant. L'estancia héberge un musée et un centre de recherche sur les vertébrés marins qu'on a visité. Sympa pour un mémoire de fin d'étude ou une thèse (sur les otaries, phoques, dauphins, baleines, pingouins... au choix).

Dorothée

vendredi 28 novembre 2008

Tierra del fuego: here we are...

Et oui, nous voilà (déjà) en Terre de feu. Pour y arriver, nous avons du franchir la frontière Argentine-Chili et traverser le détroit de Magellan sur une barge (escortée par des dauphins de Commerson). Ushuaia est a moins de 300km
Nous sommes passés par le parc Monte Leon rempli de pingouins, lions de mer, guanaco, mouettes et cormorans. Nous avons failli nous noyer à cause d'un problème de marée et d'horaire (on a l'impression qu'ils changent d'heure tout le temps ici...). Finalement tout c'est bien terminé (surprenant non??) avec un bain uniquement jusqu'aux cuisses (ici la mer remonte à la vitesse d'un cheval au galop.. et pas un cheval de trait...). Après ces émotions, j'ai réussi à pêcher un poisson (robalo - Elginops maclovinus) ce qui nous a permis de refaire nos réserves en vitamine B (ou D ?) - pas mal hein...
Nous avons aussi eu nos premiers problèmes techniques. Heureusement nous sommes passés au garage Ford et il a juste fallu changer le filtre à air, fortement encrassé par nos 100aines de km de piste (oui je sais... il faut le nettoyer régulièrement si on fait de la piste - mais bon maintenant je sais où il est...). On s'est décidé à amener Tim à l'hôpital pour sa cheville car ça devenait moche (bleu-vert et infecté). Ça a été rapide et efficace et grâce aux antibiotiques prescrits, ça va beaucoup mieux maintenant.
Nous nous sommes aussi enlisés en rentrant dans un camping. Heureusement quelques pelletées de sable et nous étions sortis de ce terrain miné...
Donc voila pas mal d'aventures et c'est cela qui fait les souvenirs. En plus la gentillesse des Argentins nous fait sentir complètement relax car il y a toujours quelqu'un pour nous aider et personne pour essayer de nous arnaquer...
La température a nettement chuté et nous avons ressorti nos pulls. Nous sentons qu´Ushuaia risque d'être très touristique mais la route pour y aller ne l'est pas du tout...

Corentin

lundi 24 novembre 2008

Et ca continue encore et encore...

Depuis la Peninsule de Valdes, notre programme a été très chargé dans la région galloise. D'abord Rawson où nous avons pu aller voir en bateau les très beaux "Toninas" ou dauphins de Commerson, sortes de mini-orques noirs et blancs (un peu promène couillons mais on assume...). Ensuite Trelew et son musée paléonthologique (très beaux dinosaures du coin). Ensuite Gaiman, autre petite ville créée par des immigrants gallois, où nous avons été prendre un thé dans une "casa de te" traditionelle (kitch comme en Angleterre). Nous avons aussi acheté à un agriculteur des cerises et fraises délicieuses.... Nous avons été nous promener dans un parc paléonthologique assez surprenant car désertique à 1 km des prairies et vergers très verts. Au retour Tim s'est pris le pied dans la roue du vélo de Dorothée.... Il s'en sort avec une très grosses égratignure et une cheville un peu gonflée depuis quelques jours. Ça ne l'empêche pas de galoper apparemment. Nous sommes surtout très contents que ça n'ait pas été pire....
Après cette parenthèse continentale (~100km de la mer), nous avons été à Punta Tumbo ou le paradis des pingouins. Nous avons eu la chance de visiter cette réserve seuls... On passe entre les pingouins qui couvent leurs oeufs, ou s'occupent de leurs petits, rentrent de la pêchent ou se la coule douce avec leurs potes. Il y a là ~200,000 pingouins, plus que d'Argentins dans le coin...
Après cette visite, nous avons passé la nuit au bord d'une plage déserte et au matin des éléphants de mer étaient arrivés. Nous avons fait une approche tout en subtilité (à fond et tout droit...) pour les voir de plus près. Les mâles font souvent plus de 6 tonnes!!!...Super.

Après, Puerto Deseado où le vent (tiède) s'est levé (+/- 80-100km...). Question météo on a de la chance car il fait trop beau pour la saison depuis 1 semaine, donc on a pu laisser tomber les bonnets qu'on avait commencé à sortir... Re-shorts et débardeurs mais pour combien de temps? Après une nuit dans le camping municipal désert, on a fait une bonne petite piste au milieu de nul part en espérant faire une boucle.... Et ben non, on s'est retrouvé coincé à cause de la barrière cadenassée d'une estancia qui nous barrait la route, et on a pu tout se retaper dans l'autre sens. Une petite réserve naturelle en bord de mer nous a permis de voir nos premiers flamants roses sauvages... (Grrrrrr....).
On n'a malheureusement pas de photos du bouledogue qui failli bouffer Corentin et Timothé à vélo...

Nous sommes en route pour le "bosque petrificado" à 250 km. 80 km/h max à cause du vent.
Encore 50 km de piste prévue en bout de route, comme souvent.... et nous n'avons toujours pas trouvé de moyens pour étanchéiser le camping-car. On va dépoussiérer tout à l'arrivée, ça devient une habitude.
Poussière mise a part, le mode de transport nous convient toujours autant: on mange et dort quand on veut et où on veut avec tout le confort nécessaire.
Tim accuse un peu de fatigue car il s'obstine à ne pas vouloir faire de sieste alors qu'il est probablement celui qui se dépense le plus pour nous suivre et pour jouer. Le soir, il s'écroule dans son assiette... On va veiller à y remédier. Zélie a la pêche et nous aide très volontiers au dépoussiérage quotidien. Les deux sont fans de balades sur les rochers. Ils jouent toujours autant ensembles en s'inventant plein d'histoires à rallonge.

La borne des 2000 km de BA approche mais on en a 3800 au compteur. Ushuahia est a 1300 km ce qui est assez réaliste car on ne va plus tellement s'éloigner de la route d'ici la.

Corentin et Dorothée

lundi 17 novembre 2008

La Peninsule de Valdes... attention les yeux...

La péninsule de Valdès est une réserve naturelle, nous avons donc établi notre campement dans le seul camping sur la péninsule à Puerto Pyramides. Camping sans prétention mais au bord de la mer, dans les dunes avec quelques arbustes pour nous protéger du vent. Nous retrouvons là un couple de français retraités fort sympathiques que nous avions déjà rencontrés au port de Buenos Aires. Dès le lendemain, nous partons faire le tour de la péninsule en suivant les 250km de pistes... Et dès les premiers kilomètres, on comprend pourquoi cet endroit est si mythique... Guanaco en veux-tu en voila... Éléphants de mer et lions de mer qui se dorent la pilule sur la plage à profusion... Emeux et leurs petits qui courent sur les côtés du véhicule... Colonie de pingouins posant pour les photos... A cela il faut rajouter un tatou, un serpent, des lièvres géants (on ne sait toujours pas exactement ce que c´est...)...
Et bien-sûr le clou du spectacle: baleines franches australes avec leur petit...

Bien-sûr après les 250km de pistes, il y avait 1 cm de sable partout dans le camping-car (on a du oublier de fermer quelque chose ou il va falloir trouver une solution rapidement en prévision d´une future piste...) et la serrure du coffre de la bouteille de gaz à casser... mais bon cela valait la peine.

Nous avons pris notre traditionnel dimanche de repos (et oui certaines traditions s´installent... à quand les congés payés...), pour tout nettoyer et réparer. En plus, nous avons été taquiner le goujon puisque nous avons acheté une canne à pêche afin d´augmenter notre autonomie (enfin nous n´en sommes pas encore là...)

Pour les baleines, nous avons pris un bateau spécial avec d´autres touristes et cela était très chouette. On a même acheté le DVD du film qu'ils ont fait à bord, c'est dire (projection obligatoire à notre retour...). (note de Dorothée: je ne pensais pas qu'on les verrait aussi bien, des couples de mamans de la taille du bateau avec leur "petit",de la taille d'une voiture, à 3 mètres du bateau qui restaient assez bien en surface... super)

Pour clôturer ce dimanche en beauté, petit barbecue avec cuisse de mouton... et depuis que j´utilise la technique argentine la viande n´est plus carbonisée. On organise une démo à notre retour ( ou un peu après vu que nous rentrons en février...)
Nous repartons demain vers Puerto Madryn (juste à côté de la péninsule) et après nous continuerons notre descente.

Corentin

vendredi 14 novembre 2008

La vie en camping car...

Vu notre grande expérience du camping car (2 jours avant de partir), nous nous attendions au pire... Eh bien non, pour l'instant, on adore. Le véhicule en lui-même nous semble idéal. Tout est là comme il faut (longue rallonge, boite à outils, pneus larges, rangements là où il faut, coffre de toit,...).
En plus du véhicule, le moyen de locomotion en lui-même nous semble parfaitement adapté. Pas besoin de faire attention aux horaires de bus, literie personnelle, vélo pour faire des balades, cuisine...
Nous sommes actuellement hors-congé donc pas mal de campings sont fermés. Nous avons le choix entre bivouaquer et aller dans les camping ouverts (ou semi-ouverts, personne mais grilles ouvertes)... Nous alternons, et actuellement pas de problèmes d'eau ou d'électricité (principalement pour le frigo et la batterie). Les vidanges des eaux grises (douches, vaisselles) et des eaux noires (toilettes) se passent sans problème mais sans réel plaisir... (On pourrait s'en douter....)

Corentin

Patagonie, nous voici...

Encore presque 1000km rajoutes aux 1ers et nous voila (déjà?) en Patagonie... Nous nous sommes arrêtés près de Bahia bianca pour aller voir une loberia (groupe résident de loups de mer). Super entrée en matière, un promontoire juché sur la falaise nous permettait de voir en contre-bas les plages remplies de loups de mer. Tout cela sous le soleil et avec une mer cristalline. Dès le lendemain, nous avons été voir la plus grande colonie de loros (sorte de perroquets qui vivent dans les falaises)...
Donc au niveau nature tout cela s'annonce très très bien...

Nous commençons à avoir notre petit rythme, environ 300km par jour, puis excursion et/ou balade a vélo. Les journées sont longues donc nous veillons assez tard. Le vent se fait plus frais mais le ciel est bleu et le soleil brille.

Nous avons atteint le 40eme parallèle et allons continuer notre descente. Demain la péninsule de Valdès, ses éléphants de mer et ses baleines... Puis d'ici 2 a 3 semaines Ushuaia...

Corentin

Les premiers 1000 kilometres...

Nous sommes donc partis de Campana tout en se promettant d´y retourner à la fin de notre boucle, direction la côte argentine. Nous retraversons Buenos Aires et notamment son avenue principale, la 9 de Julio... Après quelques 100aines de km, premier contrôle de la police. Je pense que notre expérience centre américaine nous sert.,
L´agent de police: "Problemo con la luz..."
Nous: " No, no, no problemo... yo no hablo muy bien español..."
Après présentation des enfants et refourgages de tous nos papiers possibles et imaginables, il va voir son copain en lui disant que l´on ne comprend rien à rien... son copain prend le relais et nous laisse partir... On touche du bois pour la suite...

Nous nous arrêtons à St Clemente del Tuyu afin de visiter le plus grand parc d´attraction marin Sud Américain (nous dormons sur le parking)... Et ben pas terrible. Soit disant écologique et didactique mais avec un grand show de scooters des mers et aucune explication sur comment éviter la disparition des animaux marins!!!!

Le lendemain, on va dans un chouette camping au bord de la plage à Mar de las Pampas (Villa Geisel). On en profite pour tracer notre route future et faire les derniers rangements. Tout cela sans oublier une balade a vélo, une baignade dans l´océan et une petite lessive à la main...un vrai dimanche.
Nous écoutons de temps en temps un CD avec des chansons en Néerlandais (pour garder les enfants dans l´ambiance) et nous comprenons pourquoi tant de "kaas" ont une caravane...

Vivement les 1000 prochains km... (bien qu´il va sans doute falloir sortir les pulls)

Corentin

jeudi 6 novembre 2008

En route vers Campana

Nous avons traversé Buenos Aires pour récupérer nos bagages dans notre hôtel de Palermo. Ensuite nous sommes partis direction Campana (1h de route) où habite la cousine de la maman de Dorothée: Astrid
Nous mettons notre camping-car dans le jardin, eau, électricité. Il y a même une petite piscine pour se baigner.
Super accueil! Nous faisons connaissance avec la famille d'Astrid: enfants et petits enfants (10 mois et 9 et 11 ans) et nous mangeons notre premier asado (barbecue)argentin: DÉLICIEUX. Il faut vraiment qu'on s'inspire de la technique d'ici pour les nôtres....Les discussions se passent en Français, Espagnol et avec les mains. Ils nous donnent pas mal de conseils sur notre itinéraire.
Mille merci pour cet accueil.
Allez hop au lit dans le camping car (qu'on n'a encore vraiment rangé!): on a tous très bien dormi. Petit déj dans le jardin. Parfait. Rangement en cours....
Dorothée

Enfin il est là!!!

Après un coup de fil mardi soir, nous apprenons que le bateau qui doit partir afin de libérer une place pour "notre bateau" est à couple avec un remorqueur... Bien que cela soit plutôt un bon signe, nous nous endormons sans vraiment y croire.
Mercredi matin, petit coup de fil à nos copains du port (2 à 3 coups de fil en mauvais espagnol par jour cela crée des liens...). Ils nous apprennent que notre bateau est à quai. Youpi!!!. Nous partons fissa pour Retiro (quartier de Buenos Aires où se trouve le port)
Et là commence le parcours administratif...
1ere étape: La douane avec nos passeports, les papiers d´embarquement... Nous arrivons à 9h30 et il y a déjà une grande file. Heureusement comme nous sommes avec les enfants nous passons devant tout le monde... 30min de paperasserie mais avec des gens très sympathiques.
2 étape: Le numéro de sortie du véhicule n´est pas encore dans le système. Nous allons donc dans un autre bureau afin de faire accélérer le processus.
3ème étape: Nous revenons au bureau 1 afin de compléter les papiers (nous repassons devant tout le monde). Nous rencontrons là Mr Hernandez, ancien douanier qui aide les étrangers dans le labyrinthe administratif. Il nous dit d'emblée que nous ne pourrons récupérer notre camping car que le lendemain... Et qu´il faut absolument que nous allions à la banque aujourd'hui faire les paiements nécessaires. De quels paiements s´agit-il? Le type de la douane de l´étape 1, nous a dit que nous pourrions prendre notre camping car dans quelques minutes? Nous décidons donc de nous passer des services du Señor Hernandez car nous le trouvons trop catastrophique et paternaliste (je n´aime pas qu'on me mette la main sur l´épaule après 30sec...)
4ème étape: Nous allons à l´entrée du port (où nous voyons le bateau...) encore quelques tampons puis un douanier nous amène à l´intérieur... mais on ne trouve pas notre véhicule. Il nous demande alors si nous avons bien été à la "coordination"... Où ça???
5ème étape: On prend le bus pour aller à la coordination. Ah oui, tout les bureaux sont espacés de 500m à 3km... Ben oui mettre tout dans le même building aurait été trop facile. Entre temps, dans notre errance administrative, nous avions réussi à téléphoner au type qui décharge les véhicules et très sympathiquement il nous dit qu´il va le chercher immédiatement et que dans 10 min il sera sur le quai...
6ème étape: Coordination expédiée en 2 min puisque nous avions parlé avec le gars du débarquement. Tiens re-voilà Mr Hernandez...
7ème: Paiement: Là nous passons devant tout le monde par erreur mais comme il y a les enfants, pas de problème. Nous comprenons alors pourquoi Mr Hernandez nous a dit qu´il fallait aller à la banque, car les paiements en liquide sont limités et que les étrangers doivent alors faire un dépôt sur un compte... Heureusement Zélie et Timothé sont adorables et grâce à eux la limite de paiement en cash est contournée pour nous!!!
8ème étape: retour au port où on me laisse rentrer seul sur le quai à la recherche du type en charge du débarquement. Je le trouve et enfin je vois notre camping car!!! Je m´approche, je m´approche... je l´ouvre et là petit choc. La grille de protection a été forcée, tout les tiroirs ont été vidés,la table est renversée... mais je vois mon vélo...je n'ai pas le temps de regarder mieux, je dois suivre quelqu'un qui m'appelle.
9ème étape: cette étape n'est pas très claire... mais bon finalement (après 4-5 guichets différents), un type me prend en charge. Je vais dans son bureau et il me fait tous les papiers nécessaires.
10ème étape: je retourne vers le camping car et je l´amène près de la sortie. il démarre au quart de tour. On autorise Dorothée a rentrer dans la zone de douane pour faire un "inventaire" du fouillis pour qu'on puisse faire une éventuelle réclamation
Il semble que très peu de choses aient disparu, principalement des lampes et des piles. Les vélos sont tous là... ouf
11ème étape: Derniers tampons et voilà nous franchissons les grilles du port!!!

Les enfants sont tout fous, notamment pour leur vélos...Encore un peu de patience pour eux car il faut qu'on range un minimum pour pouvoir les installer et qu'on attache les vélos à l'arrière.

A nous l`Argentine!!!

Durée totale de l´opération: 4h intenses (sans aucune file quasiment grâce aux enfants
Toutes les personnes étaient très très sympathiques
Nous sommes bien contents d´avoir réussi à le faire seuls (je sais, on est vite content...)
Corentin

Ce qu'on ne vous avait pas raconté, c'est les échos qu'on avait eus des passagers à bord du bateau précédent sur leur passage à Dakar ... C'est le seul port où ils ont eu accès à leur véhicule pour le "protéger". Le bateau a été subitement envahi de gens qui font descendre les voitures(-poubelles) en les tirant ou les poussant avec les seules qui roulent encore... et sans se gêner pour prendre éventuellement ce qui les intéressent ailleurs. Ils nous ont demandé qui convoyait notre véhicule (euh personne...) puis nous ont rassuré en disant que certainement la présence des autres passagers était dissuasive...
Nous ne saurons jamais ce qui s'est passé pour le notre...mais on a eu chaud (un passager héroïque ???)

A ce propos je tiens à "remercier" la compagnie Grimaldi pour sa "ponctualité" et ses conseils "nombreux" et "avisés" concernant le transport et la réception du camping-car.... Jusque là il avait pour seule excuse à nos yeux de ne pas avoir l´habitude de ce genre de transport... mais même pas! Il y a plusieurs camping-car dans chaque bateau tous embarqués à Anvers! C'est sûr pour le retour on se passera e leurs "services" ...
Dorothée

lundi 3 novembre 2008

Et... toujours Buenos Aires....

Bon ben on attend toujours. Vu que l´arrivée pour lundi était sûr à 95%, on imagine que l´information suivant laquelle le bateau arrive demain matin (mardi) doit l´être à 97%...
En nous baladant à Buenos Aires aujourd´hui, nous avons rencontré, sur un parking, 3 couples de français qui venaient d´arriver la veille avec leurs véhicules. Ils étaient sur un autre bateau mais de la même compagnie... leur arrivée était prévue normalement fin août...
Cela rassure de voir que nous ne sommes pas les seuls pigeons... En plus ces gens avaient l´air très sympathiques et nous les recroiserons peut-être plus tard.
Dorothée prend ce retard de manière très cool (moi beaucoup moins...la compagnie est au courant...)

Corentin et Dorothée

vendredi 31 octobre 2008

Camping Car.... et Buenos Aires

Bon voila la suite du dernier épisode:
Nous sommes donc partis de Paseo de la Patria. Nous pensions faire un stop avant d´arriver à Buenos Aires, puis finalement nous avons opté pour le bus de nuit (12h) depuis Corrientes, principalement pour des raisons d´horaires. Très bon choix car nous avons tous bien dormis dans des sièges larges et inclinables.
Arrivé à BA, Dorothée est partie avec les enfants vers l´hôtel. De mon coté, j´ai foncé vers l´aéroport où nous avions laissé un bagage lors de notre départ vers Rio... (nous stressions un peu car sur le ticket de la consigne, il était mentionné qu´au delà de 30 jours nous n´étions plus en droit de réclamer nos bagages...).
Première surprise, la consigne n´existait plus...quand je dis plus, c´est plus! Les murs étaient abattus et des ouvriers travaillaient... Heureusement le guichet d´information de l´aéroport m´aide et finalement après un coup de fil à la bonne personne, nous nous mettons d´accord pour que le bagage soit livré directement à notre hôtel à 16h (l´autre option était d´attendre 1h30 qu´ils m´amènent le bagage... heureusement que nous ne devions pas prendre l´avion...)
Deuxième surprise, à 15h00, nous rentrons à l´hôtel pour être là pour réceptionner le bagage... bien sûr le type était déjà passé et comme il fallait payer la garde... il était reparti!!! Heureusement tout rentre dans l´ordre, il revient et nous récupérons notre bagage contre payement. Waouhh!!!
Troisième surprise... on ouvre l'énorme sac (qui a toujours le scellé...)...et...et...et... plus d´ordinateur. (la rédaction censure d´elle-même tous les mots qui lui viennent à l´esprit du genre p..... d´e..... de m....)
Alors là, je l´avoue grosse douche froide... Depuis l´eau a un peu coulé sous les ponts et nous avons racheté un ordi. Sachez que l´eau coule beaucoup plus vite lorsque qu´on est en vacances sous le soleil (mais bon ça fait ch...quand même).

Bon et le camping car dans tout ça... Et ben, il arrive... mais quand!!! Normalement lundi. Nous avons fait toutes les démarches nécessaires auprès de la compagnie. Apparemment, pour eux, un jour ou deux ne fait pas grande différence mais bon lundi à 95% sûr. Nous devons aller au port le récupérer et surtout faire toutes les démarches restantes ce qui apparemment n´est pas simple (parce que le reste oui peut-être???)

Ce petit contre-temps, nous permet de profiter pleinement de Buenos-Aires. C´est une super ville et on s´y sent très bien. Le soleil brille toujours. Nous avons aussi vu la cousine argentine de Dorothée, Sylvia, qui habite à BA. Nous avons prévu d´aller visiter Tigre ce WE et dès que nous avons le camping-car nous allons à Campana rendre visite à la tante de Dorothée.

Donc voilà, pas mal de surprises ces derniers jours mais avec le soleil et en étant en vacances cela passe très bien (ce faire voler un peu moins...). Les enfants vont très bien et demandent souvent des nouvelles de leurs copains et copines, à qui ils font de gros bisous. (on espère qu'ils ont d'ailleurs bien profité de leurs vacances).

Pour votre information: ici Halloween en est au même stade que chez nous, cantonné aux magasins de farces et attrapes et à quelques vitrines. Pas de chance pour les dentistes...

ps: pour ceux qui ont résisté jusqu'à la fin de ce long post, voici un lien vers de nouvelles photos -->http://picasaweb.google.be/corentincam1/Tizeldoco2#


Corentin

lundi 27 octobre 2008

Que de choses en si peu de temps...

Tout d'abord au niveau de nos déplacements. Nous avons passé 2 journées à Corrientes. Sympathique petite ville au bord du Rio Parana. Visite des quelques modestes musées puis balade de plaine de jeux en plaine de jeux. Le dernier jour, la pluie nous a rattrapé et la dernière nuit, gros orage avec coupure d'électricité, etc...
Le lendemain nous sommes repartis en fourgonnette à Paseo de la
Patria, petit village aux rues sableuses où nous avons loué une super villa au bord du Rio... Très cool, le soleil brille, l'eau est fraiche, les oiseaux chantent (j'en rajoute à peine...)

Ensuite pour couronner le tout, après avoir envoyé un mail assez "salé" à l'agence du bateau, nous avons finalement reçu une réponse... Notre camping car n'est pas à bord du Grande Buenos Aires... mais à bord du Grande Brasile. Et alors me direz-vous.. Et ben, le Grande Brasile arrive le 31 Oct et pas le 10 Nov... Waouh...
Nous n'avons donc plus qu'a foncer vers Buenos Aires afin de nous occuper des divers formalités et papiers et de récupérer notre véhicule.

Corentin

vendredi 24 octobre 2008

Missions jésuites-guarani

De Puerto Iguazu, nous voilà partis à Saint Ignacio, où se trouve la ruine d'une mission jésuite du 17è la mieux conservée de la région. C'était, à l'époque, les seuls défenseurs des Indiens Guarani (à condition qu'ils se convertissent il ne faut pas rêver). Ces missions étaient des sortes de communautés assez égalitaires avec répartition des terres, des maisons et du travail. Certains parlent de cité idéale...
De là nous avons continué vers Possada, une grosse ville moyennement intéressante, mais sympa, et surtout une plaque tournante de bus.
On part aujourd'hui vers Corrientes et on ne sait toujours pas trop ce qu'on va faire d'ici le 10 nov car tous les trajets sont longs et faire des aller-retours n'est donc pas très tentant.
Dorothée

arrivée encore retardée du camping-car

Après une MAGNIFIQUE journée aux chutes d'Iguazu en Argentine, c'est la vrai douche froide: le mail sensé nous confirmer l'arrivée du camping-car le 29 oct (au lieu du 24 sept, puis du 10 oct puis...), nous apprend que le bateau est toujours quelque part en Afrique,et arrivera vers le 10 nov.
Tant que la transat n'a pas commencé, on ne sera sûr de rien quoi...
Nous qui venions d'entamer la descente vers Buenos Aires ...
Bref il va encore falloir qu'on rallonge, mais avec quoi? On n'a pas encore trouvé mais cela ne saurait tarder.
Dorothée

mercredi 22 octobre 2008

Chutes d'Iguazu

Foz d'Iguazu (Brésil) - Puerto d'Iguazu (Argentine)
Les chutes d'Iguazu sont situées à la frontières entre le Brésil-l'Argentine et le Paraguay. Durant notre séjour à Foz de Iguazu (la ville brésilienne), nous avons visité le barrage d'Itaipu (un des plus grands barrages hydroélectriques au monde) ainsi que le parc national des chutes du côté brésilien. Nous devons bien avouer que nous avons été très déçus. Belle chutes mais pas mal de monde trimbalé comme des moutons... Nous nous sommes donc réfugiés l'après-midi dans une piscine avec toboggans géants déserte où les enfants se sont éclatés. Le Parque des Aves est, par contre, très chouette. Plein d'oiseaux magnifiques et de reptiles.
Ensuite nous avons passé la frontière via les bus locaux et fait tamponner nos passeports en bonne et due forme...
Une fois arrivés à Puerto Iguazu (ville du côté argentin), nous avons été surpris de voir un nombre important de voyageurs étrangers...(absents de tout notre voyage au Brésil à part à Rio). Nous sommes allés voir les chutes côté argentin et là, on a passé une super journée. Grande balade pour voir les chutes par en haut, par le côté et par en bas. Nous avons même pris un bateau pour une douche spéciale quasi sous les chutes (que Zélie a adoré et Tim un peu moins..). Hélas notre appareil photo est tombe en rade de batterie à la fin... juste pour la stupéfiante et magnifique "Gargantua del diablo". De toute façon, sans le son et l'écume ce ne serait pas pareil...
Nous vous parlerons la prochaine fois des parilladas (bbq argentin) mais tout cela se présente plutôt bien.
Ah oui, j'oubliais le soleil a brillé pendant tout ce temps-là...
Corentin (et un peu Dorothée)

samedi 18 octobre 2008

Les enfants dans tout ca...

De Bresil - Tizeldoco Oct 08

Tout se passe très bien. C´est même, par certains côtés beaucoup plus simple que ce qu´on avait pu imaginer.
Certains trajets en bus sont un peu plus compliqués car ils s´embêtent et nous n´avons pas toujours envie de faire l´animation durant 3-4 heures...
Le fait de changer de logement quasiment tous les jours et de faire, dé-faire, re-faire les bagages ne semble pas les gêner le moins du monde. Dans les hôtels, nous prenons en général, une chambre avec un grand lit + 1 lit simple. Ils dorment têtes bêches. Et parfois, ils ont même chacun leur lit (quel luxe!!!). Ce qui leur plait particulièrement c'est que même les chambres les plus nases ont une télé avec décodeur ayant entre 6 et 50 chaines. Ils regardent les dessins animés et, à force, ils ont découvert des mots de portugais. Il y a même un truc japonais inconnu avec des chats qui est clairement leur favori... Il y a des pubs toutes les 5 minutes et ca les embêtent plutôt et nous aussi vu le contenu très père-noël...
Pour la bouffe, c'est très simple, en particulier dans les restos au kilo car ils peuvent choisir ce qu´ils veulent et qu'il ne faut pas attendre.
Nous sommes très contents d´avoir pris la poussette double, car durant les visites de villes, cela nous permet d´avancer à notre rythme, plutôt que de devoir les "tirer". Par contre, lors de ballades dans la nature, ils marchent-courent en général surprenament bien. En plus la poussette, nous sert à transporter nos 2 sacs lors de nos déplacements.
Les enfants facilitent énormément les rencontres avec les Brésiliens qui viennent nous parler... en Portugais. Parfois ils jouent avec d'autres enfants dans les plaines de jeux mais cela reste très "court-terme". Il semblerait aussi que leur présence nous évite d'être abordés tout le temps par les rabatteurs touristiques.
De Bresil - Tizeldoco Oct 08

Tout comme nous, ils ont hâte de retrouver le camping-car avec leurs jeux, livres et vélos.

jeudi 16 octobre 2008

Imbituba et les baleines-Joinville-Curitiba

Vu la météo revenue à la pluie, on a profité de la location de voiture pour filer un peu plus au Sud, direction Imbituba où des baleines franches ont été vues (il y en a de juin à novembre théoriquement dans le coin).
On a fait une super balade en voiture dans un super coin, mais on n'a trouvé personne qui organisait hors we des excursions pour aller les voir. Dommage.
Le lendemain on est rentré à Florianopolis, puis on a pris la direction de Joinville en bus plus au nord. On y a passé une nuit puis on l'a visité en vitesse pour pouvoir rejoindre Curitiba l'après-midi car on a réservé un avion pour le lendemain, direction les Foz de Iguazu.
Il faut bien l'avouer, le rythme est pris, soleil le matin, drache l'après-midi....
On a entendu dire que Octobre est le mois de la pluie dans la région.... SANS BLAGUE!!!
Dorothée

Florianopolis et l'île de Santa Catarina

Florianopolis est une grande ville à cheval sur le continent et sur une île (Santa Catarina). La météo étant franchement mauvaise on a visitée de long en large cette ville sympa avant de se décider à louer une voiture pour explorer toute l'île dès la première éclaircie.
En résumé:
-petite ballade en bord de mer dans les rochers à la recherche de piscines naturelles introuvables,
-surf de dunes, on avait pris l'option "planches pour s'asseoir" pour pouvoir dévaler les pentes avec les enfants qui ont adoré (et nous aussi),
-logement dans un chalet très sympa avec un accès "direct" à la plage en passant d'abord par une forêt tropicale, puis une plaine, puis une forêt de pins puis les dunes et enfin la plage... rien que pour nous, avec des vagues géantes qui permettaient de bien s'amuser,
- promenade à cheval dans les dunes
-visite du projet TAMAR (TARtuga MARina)

Malheureusement pour coco toutes les locations de kitesurf étaient fermées en semaine et quand il s'est décidé pour du surf et moi du bodyboard, le ciel s'est assombri d'un coup et il s'est mis à pleuvoir des cordes.
Fin de la visite.
Dorothée

Oktoberfeest à Blumeneau

Ce fut ...spécial...
Voir des Brésiliens se rappeler de leurs origines germaniques ou du moins faire comme-ci (vu la couleur de certains participants, on a comme un doute) est assez original. Déjà la ville est un mélange de "vieilles" maisons bavaroises (100 ans max ) dont le bas est une vitrine, d'immeubles carrés à la brésilienne et de nouvelles constructions de style bavarois à l'apparence de carton pâte (Disneyland). Il y a même quelques magasins vendant des objets et des tenues "bavaroises". Malgré cela, on s´est baladé 2 jours dans cette ville (dont l'animation se résume à une rue) parce qu'on attendait de pied ferme ( et avec un brin de scepticisme) le premier défilé de la fête de la bière. Au mieux on s'attendait au 24h de LLN. Ce fut un peu mieux que cela. Il y avait des chars avec des reconstitutions de la vie des pionniers allemands, des groupes de gens qui dansaient, beaucoup de sortes de tandem pour 25 articulés qui zigzaguaient en musique, des reines de beautés montées sur des chars fleuris (!), et même, miss Blumeneau en personne....
TOUS MAIS ALORS TOUS étaient déguisés en "bavarois" et la bière coulait à flot des chars comme à une StV... (presque tous les gens en âge de boire avaient une chope autour du cou)
Il y avait tous les âges dans le TRÈS bon public.
Malgré tous leurs efforts, on reconnaissait quand même les Brésiliens cachés en dessous grâce à leur déhanchement.
Nos épaules en compote et le niveau d'alcool augmentant chez la jeunesse locale, on n'est pas resté jusqu'au milieu de la nuit quand, parait-il, le masque tombe et qu'ils se mettent à danser la lambada...
Dorothée

samedi 11 octobre 2008

Informations pratiques

Les bus

Le système de bus est vraiment très bien organisé, avec des tickets à prix déterminés, des places attribuées, des horaires respectés... Bref le rêve du voyageur. Pour les enfants, nous avons le choix de les faire payer pour avoir une place assise ou de ne pas payer (car ils ont moins de 7 ans) au risque de les avoir sur les genoux. Donc en fonction du remplissage estimé (à demander à l'achat du billet), on s'adapte (on est radin, ou on ne l'est pas - nous ça dépend...)


Les pousadas

Les logements sont généralement corrects (sans plus à cause du manque d'eau chaude et de la présence de moustiques et de cafards) et les prix sont relativement élevés. Un aspect très chouette, c'est le petit dej qui est toujours inclus. C'est pas la petite bête qui va manger la grande.. Hein...


Les resto

Comme partout cela est assez monotone. Les restos s'est sympa de temps en temps tout les jours c'est un peu ... Donc quand on peut, on prend un logement avec cuisine comme cela on peut faire... des pâtes au jambon... Et hop, le lendemain, on est nouveau content d'aller au resto. ;-)


Les autochtones

On est surpris par le fait que très peu de Brésiliens parlent anglais ou espagnol. Cela est vrai dans les commerces mais aussi dans les hôtels ou les lieux touristiques. A part cela, ils sont super gentils, du moins, ils en ont l'air, puisqu'on ne comprend pas ce qu'ils nous disent... Et même si ils nous insultent, ils le font avec le sourire ce qui reste agréable puisqu'on ne comprend toujours pas...
Du côté des brésiliennes, leurs maillots sont encore plus petits que dans (mes rêves) les guides de voyage...

vendredi 10 octobre 2008

Anne, ma soeur Anne ne vois-tu rien venir? Camping-car, vous avez dit camping car?

Comme vous le savez, le but original était de voyager avec notre camping car (grace à notre experience de 2 jours...).
Mais où est-ce camping car, me direz-vous.. et bien... en mer. Et oui, ca y est, il est parti. Nous en avons eu confirmation à 4h du mat par gsm...
Nous devons donc être à Buenos-Aires le 27 oct.
Puisque nous avions imaginés qu'il ne parte pas du tout (plus d'essence, pas de batterie...), le retard n'a finalement pas beaucoup d'importance.

Ilha do mel

Après quelques jours dans notre chalet dans la "jungle", nous sommes repartis vers la côte, direction la "ilha do mel".
Après 2h de petit bateau, nous sommes arrivés sur cette île sans voiture. Pas de soleil mais pas de pluie. Nous avons trouvé, pas sans mal ( car hors saison beaucoup de trucs sont fermés), une chambre sur la plage.
Puisque les enfants trainaient un gros rhume depuis Paraty, nous les avons mis sous antibiotique (mon père étant médecin, j'ai un peu cela dans le sang...). La nuit même, Timothé, nous a fait une crise de délire (des gens mangeaient de la boue et des fantômes voulaient le prendre???). Rassurez-vous tout est rentré dans l'ordre après avoir fini la nuit avec sa maman (me chassant par la même occasion).
Nous avons occupé nos journée de ballades sur la plage et dans la forêt (phare, fort,...). Très très chouette avec et sans soleil.
Nous sommes repartis ce matin, direction Blumenau, pour voir les oktoberfeest ( fête de la bière locale organisée par les immigrants allemands...
Corentin

vendredi 3 octobre 2008

Back on line from Morrietes

Hello everybody,

Ne vous inquitez pas, nous sommes toujours là...
Bon ce message va être un peu plus long que d´habitube puisque nous n´avons pas donné de nouvelles depuis quelques temps... (tout est relatif puisque cela ne fait que 1 semaine)

Rio-Paraty
Le bus entre Rio et Paraty, s´est très bien passé. Une fois arrivé, nous avons trouvé une petite "pousada" très sympa. C´est une vieille ville coloniale assez touristique, maison sans étage, petite route pavée et une baie pleine d´iles. Hélas après notre balade à l´arrivée, le reste n´a été que PLUIE... (bonjour la belgique). En plus Dodo c´est choppé une grippe qui l´a clouée au lit... J´ai donc passé 2 jours à divertir les enfants sous la pluie. Nous avons néanmoins été faire une petite croisière d´une journée à travers les iles (avec les enfants mais sans Dodo) entre 2 averses.
Bien-sur après 4 jours de pluie, nous sommes partis un matin vers Sao Paulo sous un grand ciel bleu...

Paraty/Sao -Paulo
Encore un trajet de 5 heures sans histoire. Arrivé à Sao-P, nous avons été dans un merveilleux hotel tout décrépis (il avait dû avoir son heure de gloire il y a quelques décennies). Néanmoins la chambre était grande et l´hotel bien situé (le fait qu´il y a eu un bouquant du diable toute la nuit et que les vitres vibraient à cause du vent n´est qu´un détail parmi d´autres...). On a été frappé par l´écclectisme des personnes dans la rue ainsi que des magasins. Le temps ressemblant toujours à celui de bxl mais en plus chaud (+/- 22C), nous sommes repartis le lendemain après-midi pour Curitiba (toujours plus au Sud). De là, nous avons le choix entre prendre un avion pour Foz d´Iguazu ou retourner vers la côte vers la Ilha do Mel

Sao-Paulo / Curitiba
Trajet en bus, un peu plus long que les autres 6-7h avec pas mal d´embouteillages et toujours cette pluie belge... (j´aurais du prendre les passports francais des enfants...). Première fois que nous n´avions pas réservé notre hotel à l´avance (nous avons vite compris que ce n´était pas la haute saison...). Donc arrivé à 20h (heure à laquelle nous dormons habituellement). Nous avons deambulé jusqu´à trouver le Condor hotel. Après une quasi nuit blanche à cause du bruit (je pense qu´il y avait des haut-parleur relié au club de mobilette de Curitiba) et après avoir déposé notre linge sale à la « lavanderia » du coin, nous sommes partis à la découverte de cette ville...
Nous avons pris un bus touristique que faisait le tour de la ville en 2h30 et avons visité le musée Niemeyer.

Curitiba-Morretes
Après 2 nuits à Curitiba, nous avons pris un train vers Paranagua, enfin c´est ce que nous pensions... En fait, une fois dans le train nous avons appris que le train nállait que jusqu´à Morretes et qu´il fallait faire le reste du chemin en bus. Le trajet en train était fantastique, a flanc de montagne et SOUS LE SOLEIL !!!
Une fois arrivé, nous avons été abordé par un mec parlant très bien francais, qui nous a donné quelques info sur Morretes. En discutant un peu, il nous a dit quíl avait une pousada. Sur un coup de tête, nous avons décidé d´aller chez lui. Petit chalet dans la forêt où nous devons faire la cuisine sauf pour le petit-déjeuner. Les gens sont super sympa (nous y sommes toujours). Pas de bruit, grand soleil (parfois...). Cette après-midi, nous avons fait tous les 4, une très chouette balade dans la forêt pour arriver à une cascade.

Bon voilà, j´ai mal aux doigts. J´ai appris via Internet que j´étais devenu à 50% fonctionnaire donc il faut que je me mette dans le rythme...
Bisous à tous et merci pour vos messages. Les photos arriveront bientôt...

Corentin (je signe bien que Carl dise qu´il reconnait facilement ma mauvaise orthographe)

mercredi 24 septembre 2008

Rio de janeiro

De Bresil - Tizeldoco Oct 08

Jesus Christ le redempteur vous salue de tout là haut...
Les plages
Le pain de sucre
On loge à Copacabana, la piscine de l´hotel est en panne.... ceci dit on ne meurt pas de chaud, c´est juste bien.
Il y a beaucoup de monde, ça doit être terrible en saison.
Demain , départ pour Paraty, à 3/6 heures de routes suivant les sources...
On a laissé un gros sac contenant, notamment, notre ordi à Buenos Aires, ceci explique l´absence de photos et les messages courts.
Décalage pas encore tout à fait amorti (5h).
Allez, au lit>
Dorothée